Halakha N°1
a) Si nous prions en présence du malade, nous n’avons pas l’obligation de citer les prénoms du malade
b) nous pouvons prononcer cette prière en n’importe quelle langue, car nous prions alors, face à la Chékhina (présence divine) qui se trouve au chevet du malade.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Yoré Déâ Siman 335 Saïf 5, 6 et Ora’h Haïm Siman 119 Saïf 5, Rabbi Avraham Gombiner z.t.l dans Maguen Abraham siman 119 Saïf Katan 1,Rabbi Israël Méïr Hacohen dans Michna Béroura Siman 101 Saïf Katan 16, Rav Avraham M. Hassan Chlita dans le Kitsour Choul’han Aroukh page 385 Saïf 4, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans son Kitsour Choul’han Aroukh Siman 193 Saïf 4, Rabbi Moché Bar Na’hmanid z.t.l dans Torat Haadam porte Hamihouch, Rabbi Méïr Wanounou Chlita dans son Séfer Rofé Holim volume 1 page 247 Saïf 11.
Halakha N°2
Mais si la prière n’est pas faite en présence du malade, nous aurons l’obligation de citer les prénoms du malade et ceux de sa mère et comme ce sont alors les anges qui la transmettent à Hachem, il faudra prononcer cette prière en hébreu, langue sacrée. Dans ce cas, il faut inclure dans sa prière tous les malades d’Israël, car en invoquant le mérite collectif, nous serons plus sûrement exaucés.
Références : Guémara Bérakhot 34a, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Yoré Déâ Siman 335 Saïf 5, 6 et dans Ora’h Haïm Siman 101 Saïf 4 voir Taz z.t.l et Rif z.t.l, Rabbi Ovadia Yossef Chlita volume 2 Ora’h Haïm Siman 11, Responsa Az Nidbarou volume 14 Siman 24, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans son Kitsour Choul’han Aroukh Siman 193 Saïf 3, Rabbi Méïr Wanounou Chlita dans son Séfer Rofé Holim volume 1 page 247 Saïf 11, Rabbi Y. Chatsak ZTL dans Choul’han Haï Siman 102 Saïf 1.