Vêtement sali pendant Chabbat
On a le droit de secouer un habit sali par de la poussière même s’il est « neuf », « noir » et que l’on veille à ne le revêtir que s’il est propre ; On peut aussi le nettoyer avec une brosse ;
les Ashkénazes suivent l’opinion du Rama qui préconise de se monter plus strict à ce sujet. C’est pourquoi, on fera attention de ne pas salir ses vêtements.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. et Rabbi Moché Isserlas z.t.l. dans le Choul’han Aroukh et Rama 302 Saïf 2, Rabbi Ovadia Yossef dans Hazon Ovadia volume 2 page 224.
Frotter les habits
Même s’il est autorisé d’enlever la poussière en secouant l’habit, il sera interdit de frotter la partir extérieure car cela ressemble à l’acte de « blanchir ». Cependant, on pourra frotter l’un sur l’autre l’envers de l’habit ou racler le vêtement avec l’ongle, même le côté Sali, car ces procédés ne s’apparentent pas à blanchir en raison du fait que le vêtement ne semblera pas tout à fait propre.
Références : Rabbi Ovadia Yossef dans Hazon Ovadia volume 3 page 226.
Vêtement sali par des aliments
Si un peu de nourriture s’est collé sur un vêtement « neuf » et « noir » dont il nous importe qu’il soit propre, on n’aura pas le droit d’enlever la saleté mais on pourra la gratter avec l’ongle de telle sorte qu’une tache reste apparente.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm chapitre 302 voir Biour Halakha.
Aphorismes de nos sages :
L’homme jeune marche plus vite que l’ancien mais les anciens connaissent la route