Propos du premier Maire de Tel-Aviv
Le premier Maire de Tel-Aviv s’appelait Méïr Dizengoff en 1935, il a publié un petit article qui est intéressant de relire aujourd’hui.
Dizengoff n’était pas un homme pratiquant, mais un homme qui avait des valeurs éthiques
« J’ai déjà dit ailleurs : une ville ne peut s’enorgueillir de ses rues, de ses maisons, et de ses jardins publics, mais de la conduite de ses habitants, de leurs qualités personnelles et de leur caractère. Si nous ne devançons pas le mal, le risque est grand que notre chère ville se transforme en un lieu de commerce et de troc, comme les autres métropoles du Moyen-Orient.
Le manque de respect de la Torah en public.
Je ne suis pas mandaté par le Créateur, ni ne viens défendre la honte qui Lui est portée. Le bien national le plus cher que nous ayons, le Shabbat pour le respect duquel des centaines et des milliers parmi nos ancêtres se sont fait tuer. Tous ceux qui vivent à Tel-Aviv, qui profitent de son ordre et qui y gagnent leur pain, se doivent de respecter le mode de vie pratiqué en cette ville, avec ses shabbat et ses fêtes…..A mon avis, celui qui transgresse le Shabbat dans la ville juive, sans qu’il y ait danger de vie pour quelqu’un, trouble l’âme de la nation et doit être considéré comme un traître.
L’anarchie morale
Certains jeunes aiment se promener ce jour-là en vélo et passent dans les rues principales, à côté des synagogues où le public prie. Ces jeunes ne ressentent pas le manque de conscience et l’anarchie morale que dégage ce comportement … »
Fin de citation.
Cet article, nous prouve que notre génération est bien loin des valeurs éthiques des anciens, même non pratiquants….
Matière à réfléchir et à méditer.
Référence Kountrass No 61 page 58
Aphorisme de nos sages
La foi, c’est adhérer à une éthique, la religion de s’y conformer.