Halakhot en Audio
Une Mila le 17 Tamouz :
Quand le 17 Tamouz n’est pas repoussé au dimanche, si il y a une Mila le 17 Tamouz (qui tombe en son temps c.à.d. le 8eme jour) le Mohel, le père de l’enfant, le Sandak ou encore un Hatan dans les 7 jours de son mariage, ont l’obligation de jeûner.
Quand le jeûne du 17 Tamouz tombe Chabbat et qu’il est repoussé au dimanche soit le 18 Tamouz, par conséquent, seulement
- le H’atan dans les 7 jours de son mariage,
- le Mohel,
- le père de l’enfant,
- le Sandak,
Seront autorisés à manger après la moitié de la journée, environ vers 13h30 pour Israël, mais les autres personnes jeûneront.
Mais s’il y a dans la synagogue une coutume de jeûner ont devra suivre la tradition de l’endroit.
Références : Guémara Érouvin, page 40b, Or Zarouâ, Halakhot de deuil, Siman 140, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh, Siman 559, Rabbi Ovadia Yossef Chlita dans Yabiâ Omer volume 2 siman 30 Ot 5 et au volume 1 siman 27 Saïf Katan 10 et au volume 5 section Ora’h Haïm siman 40 et au volume 1 siman 34 Saïf Katan 11 et dans Yéhavé Daât volume 3 Siman 37, Rabbi Its’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Ora’h Haïm siman 550 Saïf Katan 16 et dans Kitsour Choulhan Aroukh Yalkout Yossef Even Haézer Perek 18.
Il sera permis de prendre avant le jeûne des cachets qui aident au jeûne, “ Tsom Kal ”
Références : Rabbi Yéhoudah Naki Chlita dans son Responsa Maâyan Omer, volume 3, page 117, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans son responsa Ki Ba Moëd des 4 jeûnes, page 7.
Nous avons déjà rapporté cette Halakha mais comme beaucoup de personne l’oublient je vous la renvoie.
Bien que le jeûne ne débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit s’il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller se coucher : « si je me lève avant le début du jeûne il me sera permis de m’alimenter.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh, Siman 686 Saïf 1 et 2, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans son Responsa Yabiâ Omer volume 5 Siman 22 Saïf Katan 5 et dans Yéhavé Daat, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef, Halakhot moâdim pages 527 à 587 et au Siman 550 Saïf 3, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 13.
Aphorisme de nos sages :
Efforçons-nous de ne penser qu’au bien – alors, nous assisterons à de véritables transformations – vous verrez que vous êtes beaucoup plus fort que vous le croyez !
Rav Its’hak Besançon Chlita