C’est une Mitsva de compter les 49 jours du Omer :
Nous avons déjà commencé à compter le Omer à partir du second soir de Pessa’h jusqu’à la veille de Chavouôt.
Nous devons compter le Omer chaque soir.
Si on a oublié de compter le Omer :
Si l’on a oublié de compter le Omer le soir, on peut encore le compter durant la nuit et jusqu’à l’aube avec la bénédiction (72 mn avant le lever du soleil).
Références : Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans son Sidour à la page de Séfirat Haômer et dans le Choul’han Aroukh HaRav Ot 3, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 489 Halakhot Séfirat Haômer Halakha 18.
Si on a oublié de compter le Omer toute la nuit et jusqu’avant l’aube, il sera possible de le compter durant toute la journée mais sans prononcer la bénédiction. Les nuits suivantes on continuera à compter avec la bénédiction comme d’habitude.
Références : Guémara Méguila page 20b voir Tosfot, Rabbénou Nissim z.t.l et Rabbi Mordékhaï Ben Hillel HaCohen z.t.l dans le Mordékhaï z.t.l de la même Guémara, Rabbénou Achèr z.t.l dans son Responsa le Roch, à la fin de la Guémara de Péssah’im, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm Siman 489 Saïf 7, Rabbi Israël Isserlein z.t.l dans Téroumat Adéchen Siman 37, Rabbi Mordékhaï Yafé z.t.l dans le Lévouch Siman 489 Saïf 8, Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l dans le Birké Yossef Ot 17, Nahar Chalom Ot 5, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 489 Saïf Katan 34, Rabbi Hizkiya DiSilva z.t.l dans le Péri H’adach Siman 489, Rabbi Mordékhaï Éliyahou z.t.l dans Darké halakha page 396, Rabbi Zelmann Ot 24.
Si après avoir compté le Omer, on s’est rendu compte dans la nuit que nous avons fait une erreur dans le compte, nous aurons toute la nuit et toute la journée du lendemain pour se rattraper et réciter le Omer sans Bérakha.
Pas rendu compte de notre erreur :
Si nous ne nous sommes pas rendu compte de notre erreur avant le lendemain, après le coucher du soleil, nous aurons l’obligation de compter le Omer, sans Bérakha et ce, jusqu’à la fin des 49 jours, car nous sommes alors comparés à une personne qui n’aura pas du tout compté le Omer.
Références : Rabbi David Halévy Ségal z.t.l (Taz) dans le Touré Zahav Siman 489 Ot 10, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 489 Saïf Katan 35, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia sur les Halakhot de Yom Tov page 250, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Séfirat Haômer Saïf 27.
Un doute :
Une personne qui a un doute à savoir si elle a fait le bon compte du Omer ou bien tout simplement si elle a compté le Omer ou pas, continuera simplement le compte du Omer avec Bérakha car ceci s’appelle « Sfèk Sféka ».
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 489 Saïf 8, Rabbi Yitshak Ben Binyamin Taïeb z.t.l dans Erekh Hachoul’han Siman 489 Ot 8, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volume 2 section Yoré Déâ Siman 2 Saïf Katan 3 et dans le 4 ème volume section Orah Haïm Siman 43 Saïf Katan 3 et dans H’azon Ovadia Halakhot Yom Tov page 238, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Séfirat Haômer Saïf 28, Rabbi Israël Isserlein z.t.l dans Troumat Adéchen Siman 37.
Si on a oublié de compter le Omer toute la nuit et toute la journée et ceci jusqu’au coucher du soleil, on aura l’obligation de continuer à compter le Omer sans la bénédiction jusqu’à la fin des 49 jours. La bénédiction n’est récitée que si chaque jour a bien été compté, si un jour a été manqué, on devra alors le compter sans prononcer la bénédiction même en cas de force majeure.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh, Ora’h Haïm Siman 489 Saïfs 7 et 8, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 489 Saïfs Katans 33 – 34 et dans Biour Halakha Siman 489 Saïf 7, Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Abraham Siman 489 Saïf Katan 13, Lévouché Mordekhaï Ora’h Haïm Siman 91, Rabbi Haïm Palaggi z.t.l dans Moëd Lékhol Haï Siman 5 Ot 6, Rabbi Mordekhaï Éliyahou z.t.l dans Darké halakha page 396.
Aphorisme de Rabbi Méïr Simha
Les juifs sont reliés les uns aux autres, pour ne former qu’une seule unité, chaque Mitsva accomplie par l’un d’entre-eux est créditée au bénéfice du peuple entier.