Si une personne n’arrive pas à lire en hébreu, elle pourra réciter le Birkat Hamazon ou la Amida dans n’importe quelle langue qu’elle comprendra.
Références : Michna Sota Pages 32a et 33a, Yéchaâya chapitre 29, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 185 et Siman 62 Saïf 2, Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans Maguen Abraham Siman 101 saif Katan 5, Rabbi Chémouel Abouhab z.t.l. dans le responsa Dvar Chmouël Siman 321, Responsa Hélkat Yoav volume 2 Siman 1, Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi auteur du Tanya dans le Choul’han Âroukh HaRav Siman 185, Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura volume 4 page 401, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 62 Saïf 3 et Siman 101 Saïf 14, Rabbi Yéhouda Ben Chémouel Éhassid z.t.l dans Séfer Hassidim Simans 588 et 785, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 185 page 307 Saïf 2, Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans Responsa Beth David Ora’h Haïm Siman 86.
Voici 5 raisons pour lesquelles il est nécessaire, a priori, de prier en hébreu :
- L’hébreu est la “langue Sainte” par excellence,
- l’hébreu est divin,
- L’hébreu est la seule langue que les anges comprennent et nous avons besoin d’eux pour élever nos prières auprès d’Hachem,
- Hachem s’exprime à ses Prophètes qu’en Hébreu,
- Lorsque l’on prie en hébreu, on est assuré que la prière est exactement celle que les Prophètes et les Sages ont instauré sans en déformer le sens,
- l’hébreu est supérieur et au-dessus de tous les autres dialectes.
A priori, il faut comprendre ce que l’on dit dans nos prières, pour y accéder, la meilleure solution est d’apprendre l’hébreu, tout d’abord à le lire, ensuite comprendre la traduction des passages pour lesquels nos Sages affirment qu’il est très recommandé d’en connaître le sens.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Âroukh Ora’h Haïm Siman 60 chapitre 5 et chapitre 101 Siman 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans Michna Béroura Siman 60 Saïf Katan 11, Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura Siman 101 Saïfs Katans 15 et 16, Psaume 145 verset 16.
L’ampleur de cette langue est très puissant à tel point que les autres langages ne peuvent traduire l’hébreu dans toute sa profondeur, cette langue restera inégalée.
Références : Michna Sota page 32a, Rabbi Yits’hak Elfassi z.t.l. dans la Guémara Bérakhot page 7a, Rabbi Yossef Karoz.t.l. dans le Choul’han Âroukh Siman 111, Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura page 382 voir les commentaires.
Aphorismes de nos sages
Trois choses ruinent le monde :
L’oppression des serviteurs d’Hachem,
La justice mal rendue,
L’enseignement négligé (ou perverti).