Halakha 1
a) À chacun des repas de Chabbat dans le Birkat Hamazon, avant la Bérakha de « Boné Yérouchalaïm (Vétivné) », il faut ajouter le passage de « Rétsé Véhah’alitsénou », puis poursuivre avec la Bérakha de « Vétivné Yérouchalaïm Irah’ ».
b) Si l’on a omis de dire « Rétsé Véha’halitsénou » dans le Birkat Hamazon, le jour de Chabbat, et que l’on s’en rend compte après avoir dit seulement le nom d’Hachem de la Bérah’a de Boné Yérouchalaïm sans avoir poursuivit « Boné Yerouchalaïm », on dit les mots « Lamédéni H’oukéh’a », on ajoute « Rétsé », et on poursuit « Vétivné ».
Référence: Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans son responsa Yabiâ Omer volume 7 page 68.
c) Si l’on s’en rend compte après avoir dit les mots « Boné Yérouchalaïm », on dit la formule de « Barouh’ Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méleh’ Haolam Chénatane Chabbatot Limnouh’a Léamo Israël Béahava Léot Vélivrite Barouh’ Ata A. D. O. N. A. Y Mékadech Hachabbat ». Si l’on s’en rend compte après avoir dit le mot « Laad » : Si l’on est au repas du vendredi soir ou du Chabbat matin, on recommence depuis le début du Birkat Hamazon, si l’on est à Sé’ouda Chélichit, on ne recommence pas le Birkat Hamazon.
Référence: Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans son responsa Yabiâ Omer volume 7 page 68.
Halakha 2
d) Si l’on a terminé le Birkat Hamazon, et qu’on a le doute sur le fait d’avoir mentionné ou non « Retsé », on ne recommence pas le Birkat Hamazon.
Si toutefois après avoir conclut la Bérah’a de « Boné Yérouchalaïm », on a le doute sur le fait d’avoir mentionné « Rétsé Véhah’alitsénou » ou pas, si l’on n’a pas encore entamé la Bérah’a de Hatov Véhamétiv (qui se trouve après la Bérah’a de « Boné Yérouchalaïm), on dira sur place « Barouh’ Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méleh’ Haolam Chénatane Chabbatot Limnouh’a Léamo Israël Béahava Léot Vélivrite Barouh’ Ata A. D. O. N. A. Y Mékadech Hachabbat » .
Référence: Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans son responsa Yabiâ Omer volume 7 page 68.