Halakha N°1
Les hommes, femmes et enfants doivent écouter la Méguila le soir et le lendemain, car tout le peuple était en danger à l’époque d’Aman,
Il est conseillé d’aller à la synagogue en présence de nombreuses personnes (Pirssoumé Nissa), car la gloire d’Hachem est grandie par la foule des fidèles.
Références : Guémara Méguila page 3a voir Tosfot, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh simanim 687 et 689 Saïf 1, Biour Halakha siman 690, Yalkout Yossef Siman 689 Saïfs 1, 3, 5, H’akham Aba Chaoul z.t.l. dans Or Létsion volume 1 siman 20, selon Rav Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 1 Siman 46, on doit écouter la Méguila le soir (13,5 minutes après le coucher du soleil en Israël).
La lecture est valable toute la nuit et toute la journée de Pourim jusqu’au coucher du soleil.
Celui qui ne peut l’écouter qu’une seule fois, l’écoutera de préférence le jour de Pourim.
Références : Toldot Esther sur le Maharil Ot 13, Rav Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd Halakhot Pourim page 21.
Il est organisé dans certains endroits, plusieurs lectures le soir et la journée (se renseigner auprès de sa synagogue).
Avant la lecture de la Méguila, il est permis de boire du café, du thé, ou de consommer des fruits ou bien des pâtisseries ou même du pain en quantité inférieure à Kabétsa (inférieure à 54 g).
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia Halakhot Pourim.
Halakha N°2
A priori il faut écouter la Méguila d’une voix humaine et non par le biais d’un micro ou de la radio, même si l’émission est en directe, par contre, si on entend un Kaddich ou une prière en directe de la radio ou par le téléphone on devra répondre ‘Amen’.
Références : Rav Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 5 Or Hahaïm Siman 11 Ot 4 et dans Responsa Yéhavé Daât volume 3 Siman 54 et H’azon Ovadia page 56, Rabbi Chlomo Zalman Oyrbakh z.t.l. dans Kovets Maamarim, Responsa Yits’hak Yéranen volume 2 Siman 7, Rabbi Chlomo Zalman Oyrbakh z.t.l. dans Responsa Minhat Chlomo volume 2 Siman 18, Rabbi Éliézer Yéhouda Waldenberg z.t.l responsa dans Tsits Eliézer volume 4 siman 26 et volume 8 siman 11.
Même si a priori il faut écouter la Méguila d’une voix humaine et non par le biais d’un micro, a postériori, celui qui l’a écoutée par le biais du micro sera quitte de son obligation.
Références : Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché Ora’h Haïm volume 2 siman 108 et volume 4 siman 108, Rabbi Chmouel Halévy Wosner z.t.l responsa chevet Halévy volume 5 siman 84, Rabbi Yits’hak Yaâkov Weiss z.t.l Responsa Min’hat Yits’hak volume 3 siman 38, Léket hakémah H’adach page 138, Rav Tsvi Pessah Frank z.t.l dans Mikraé Kodech page 96, Rabbi Baroukh Zilbekh z.t.l. dans Beth Baroukh volume 1 page 423.
» Prêtez l’oreille, hommes de réflexion, sages du peuple ! Que la lecture de la Meguila ne soit pas à vos yeux comme celle d’un recueil de mémoires rapportant les événements survenus à nos ancêtres. Serait-ce vraiment dans ce seul dessein que nous avons l’obligation de la lire à deux reprises ? Certes, le profit de cette lecture est grand et nombreux sont les secrets recelés par ce Texte…
Références : Rabbi Yehonathan Eibeschitz z.t.l. dans son ouvrage Yéaroth Devach.