A) Comme nous l’avons rapporté hier, le 22 Tichri qui est Yom Tov, tant en Israël qu’en diaspora, nous commençons, à partir de Moussaf, à réciter dans la Amida la prière de la pluie, Machiv Arouah Oumorid Haguéchem, qui signifie littéralement : «Que souffle le vent et qu’Il fasse descendre la pluie».
Elle doit être récitée après que le Chaliah Tsibour, le ministre officiant, en ait fait l’annonce dans la synagogue. Une personne qui prie seule chez elle devra donc attendre cette annonce du Chaliah Tsibour.
Dans la deuxième bénédiction de la Âmida, nous avons commencé à dire :
משיב הרוח ומוריד הגשם
Machiv Arouah Oumorid Aguéchem
Que souffle le vent et qu’Il fasse descendre la pluie.
Au lieu de dire Morid Atal.
B) Si on s’est trompé et qu’on a continué à dire en hiver Morid Atal au lieu de Machiv Arouah Oumorid Haguéchem, trois possibilités :
1) Si on s’est aperçu de son erreur avant de dire Méhayé Hamétim, on reprendra Ata Guibor et là, on dira Machiv Arouah.
2) Si on a prononcé le nom d’Hachem dans la bénédiction de Méhayé Hamétim, on continuera la Amida sans avoir à la reprendre.
3) Si ce n’est qu’après avoir fini toute la Amida qu’on se rend compte qu’on a oublié de dire Machiv Arouah Oumorid Aguéchem, on ne recommencera pas non plus la ‘Amida.
Ne pas oublier :
C) En Érets Israël, on commencera à dire dès le soir du 7 Héchvan la bénédiction de Barekh Alénou dans laquelle nous demandons à Hachem de nous gratifier de pluies bénéfiques.
D) En dehors d’Israël, nous ne commencerons à dire Barekh Alénou qu’à partir du 4 décembre au soir (si c’est une année bisextile, ce sera le 5 décembre) lors de la prière de ‘Arvit. Tel est l’usage en Europe et aux États-Unis.
E) Des pays comme l’Argentine ou le Brésil où les saisons sont inversées par rapport à celles d’Israël, reçoivent l’été des pluies diluviennes alors que l’hiver, il pleut nettement moins. Alors les Juifs de ces pays d’Amérique du Sud doivent commencer à dire Barekh’ ‘Alénou exactement aux États-Unis et en Europe – c’est-à-dire à partir du 4 décembre au soir – et ne pas demander les pluies dans Machiv HaRouah’ Oumorid Haguéchem mais le faire dans la bénédiction de Chémâ Kolénou.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Guémara Bérakhot pages 29a et 33a, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh section Ora’h Haïm Siman 114 saïfs 4 et 5 ; Rabbi Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choulhan Aroukh Siman 19 Saïf 1.
B) Références : Michna de la Guémara Taânit ; Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 114 Saïf 5 et Siman 104 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 485 . Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans le Kitsour Choul‘han Aroukh Yalkout Yossef Siman 668 Saïf 28.
C) Références : Rabbi Moché Bar Maïmone z.t.l dans le Rambam, Halakhot relatives à la prière Chapitre 10 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han ‘Aroukh’ chapitres 114 et 117 ; Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura Chapitre 114 ; Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Téfila volume 2.
D) Références : Rabbi Moché Bar Maïmon z.t.l dans le Rambam chapitre 10 des Halakhot relatives à la prière ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han ‘Aroukh’ chapitre 117 ; Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura à la fin du chapitre 114.
E) Références : Rabbi Moché Bar Maïmon z.t.l Rambam chapitre 10 des Halakhot relatives à la prière, Rabbi Yossef Karo z.t.l l’auteur du Choul’han ‘Aroukh’ chapitre 117, Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura à la fin du chapitre 114.
Aphorisme du Hazon Ich
Se préparer à une Mitsva, c’est déjà faire une Mitsva.