Provoqué l’ouverture d’une porte commandée par une cellule photo-électrique
Si on ignorait qu’une porte était munie d’une cellule photo-électrique et qu’on en a provoqué l’ouverture mais qu’il s’avère qu’on risque d’en provoquer la fermeture automatique (par impulsion électrique) en pénétrant dans le bâtiment, on doit s’assurer la participation d’un non-Juif ou placer un objet volumineux (une chaise par exemple) pour empêcher le dispositif de fonctionner pendant qu’on entre dans le bâtiment.
il est interdit d’ouvrir une porte munie d’une cellule photo-électrique. Ouvrir cette porte constitue en effet une interdiction en soi puisqu’il est impossible de l’ouvrir sans impulsion électrique : il est donc défendu de jouir de cet acte fait intentionnellement et on attendra l’arrivée d’un non-Juif pour entrer en même temps que lui. Quand un non-Juif s’approche de la porte pour l’ouvrir et entrer, il est permis au Juif de marcher à sa suite et d’entrer.
voir Yalqout Yossef III pp. 55-56.
En cas de longue attente on pourra demander ouvertement à un non-juif de rentrée ou de passer avec lui
Référence : Rabbi Yitshak Zilberchtein chlita dans Mélakhim Oumanaîkh page 524
Parcontre si un Juif non pratiquant a intentionnellement provoqué l’ouverture d’une porte commandée par une cellule photo-électrique, il est interdit d’en profiter pour pénétrer dans le bâtiment et on attendra qu’elle se referme (et s’ouvre ensuite de façon permise) (parce qu’il reste juif !!!!!).
Il faut ajouter ici un point d’importance capital, le fait de profiter de la transgression volontaire du Chabbat par un juif « Mé’hallèl Chabbate », n’est il pas un « ‘Hilloul HaChèm » (profanation du Nom de D.) ?
Comment un juif « pratiquant» pourrait il se poster devant une porte pour attendre qu’un autre juif vienne transgresser le Chabbat et profiter du résultat de l’acte interdit.
Référence : Rabbi Yossef Karo dans le Choulhan Aroukh section Ora’h ‘Haïm Siman 318 Saif 1, Rabbi Moché Feinshtein z.t.l. dans Iguérote Moché volume Ora’h ‘Haïm chapitre 77 et aussi chapitre 71.
S’il est impossible d’avoir recours aux services d’un non-Juif et qu’on n’a aucun objet à sa disposition, certains décisionnaires autorisent d’entrer, surtout pour aller à la synagogue, faire une Mitsva, ou un cas de nécessité pressante (d’aller aux toilettes) , quand il n’y a pas d’autre voie possible, on pourra, a posteriori, s’appuyer sur les décisionnaires indulgents et en tout état de cause, pour ne pas briser la joie du Chabbat.
De plus, si ce juif, ouvre la porte par erreur (chogueg), on peut, en cas de nécessité, s’appuyer sur l’opinion de Rabbi Méïr, qui estime qu’il est permis le Chabbat, de tirer profit d’une mélakha (d’un travail) accomplie à la suite d’une erreur
Quand un médecin, une infirmière, arrivent à leur travail à l’hôpital, dans la mesure où il leur est permis d’entrer par une porte automatique pour sauver une vie, il est également permis aux autres personnes d’entrer à leur suite, par la porte qui s’est ainsi ouverte.
Référence : Rabbi Yossef Karo dans le Choulhan Aroukh section Ora’h ‘Haïm Siman 307 Saif 5, Rabbi Chlomo Zalman Auerbakh z.t.l dans Chemirat Chabbat Kehilkhata siman 18 saif 63, Rabbi Israel Méir Hacohen z.t.l. dans Michna Béroura siman 318 saif katan 7, Rabbi Eliézer Melamed Chlita dans Péniné Halakha Halakhot Chabbat Siman 17
APHORISME DE NOS SAGES
Un caractère moral s’attache aux scènes de l’automne:
Ces feuilles qui tombent comme nos années,
Ces fleurs qui se fanent comme nos heures,
Ces nuages qui fuient comme nos illusions,
Cette lumière qui s’affaiblit comme notre intelligence,
Ce soleil qui se refroidit comme nos passions,
Ces fleuves qui se glacent comme notre vie.
APHORISME DE NOS SAGES
Une maman c’est une montagne de compréhension, l’amour d’une mère est plus profond que l’océan.