Prononcer une bénédiction avant de consommer un aliment interdit
Celui qui consomme un aliment défendu ne prononcera pas de bénédiction ni avant, ni après l’avoir mangé, car compte tenu de l’interdiction, on ne considérerait plus cela comme une bénédiction mais comme un affront adressé à Hachem.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Siman 196 saif 1, Rabbi Israel Méir Hacohen z.t.l. dans le Michna Béroura Siman 196 saïf katan 3.
Même s’il est autorisé par les décisionnaires de consommer cet aliment, par exemple, s’il est malade et que cette denrée est nécessaire à sa guérison, il ne prononcera tout de même pas de bénédiction.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Siman 196 saïf 1, Rabbi Israel Méir Hacohen z.t.l. dans le Michna Béroura Siman 196 saïf katan 3, Rabbi Haïm David Azoulay z.t.l. dans Chiouré Bérakha siman 196 saïf 1, Rabbi Yaakov Sofer z.t.l. dans le Kaf Ha’Haïm saïf Katan 8, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans le Yalkout Yossef volume 3 page 381.
Un malade autorisé par la loi de manger ou de boire (un aliment permis) à Yom Kippour, en raison d’un danger, devra prononcer une bénédiction aussi bien avant qu’après avoir mangé car, compte tenu du fait que la Halakha l’autorise à manger, ces aliments lui sont donc permis.
Références : Rabbi Aharon Zakay z.t.l dans HaBérakha VéHilkhotéa page 261 saïf 5.
Aphorisme de Rabbi Chlomo Ben Gabirol z.t.l.
La vision de l’œil ne sert pas lorsque le Cœur est aveugle.