Prononcer le Kidouch ou toute autre bénédiction en présence d’un chien ou d’un chat
Il est permis de réciter une bénédiction ou penser à des paroles de Torah ou encore prononcer une prière comme le Kidouch ou toute autre bénédiction en présence d’un chien ou d’un chat.
On peut réciter en présence d’un chien une bénédiction ou encore prononcer une prière et même en face de ses excréments, car les excréments de chien ne sont pas considérés comme impurs, mais à condition qu’il n’y est pas de mauvaise odeur. Si, pour une raison ou une autre, cela vous dérange, vous pouvez lui demander de quitter la salle à manger [sans le vexer !] mais ce n’est absolument pas une obligation.
a) Si il y a une mauvaise odeur, il faudra s’en éloigner à plus de 2 mètres à partir de l’endroit où l’on ne sent plus rien,
b) Si l’animal ne dégage pas d’odeur il n’est pas du tout nécessaire de s’en éloigner.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han ‘Aroukh Siman 79 saif 3 et 4, Siman 76 saif 1, Simans 77 et 79 saif 1 Siman 86 saif 1, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans le Michna Béroura Siman 79 saif Katan 24, Rabbi Mordékhaï Yafé z.t.l dans le Lévouch siman 79 Halakha 4 et dans Iché Israël siman 51 Halakha 10 saif Katan 43, Rabbi Yéhyiel Mickal Halévy Epstein z.t.l dans le Aroukh Hachoul’han, siman 79 Halakha 8, Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans son Choul’han Âroukh HaRav Siman 79 Saïf 11.
Les Poskim nous rapportent que dans certains cas, il était permis d’introduire un âne dans une synagogue. Cela prouve bien que le fait de réciter une bénédiction en présence d’un animal impur n’est pas interdit.
Références : Talmoud Yérouchalmi Guémara Méguila chapitre 3 Halakha 3, Choul’han ‘Aroukh section Ora’h ‘Haïm Siman 151 dans le Biour Hagra passage 5, Rabbi Moché Feinchtein z.t.l. dans Iguérot Moché section Ora’h ‘Haïm volume 1 réponse 45 et plus bas, paragraphe 5.
Même d’après les décisionnaires qui interdisent d’introduire un chien-guide pour les aveugles dans une synagogue, ils n’évoquent pas la raison que cela empêchera de réciter des bénédictions ou des prières, mais plutôt que c’est une atteinte à la sainteté de ce lieu ou du fait qu’il risque de déranger les fidèles
Références : Rabbi David Yossef Chlita dans Halakha Béroura volume 7 page 358, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 151 Halakha 25 et note 36.
C’est uniquement en présence d’un porc qu’il est interdit de réciter une bénédiction.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han ‘Aroukh Siman 76 saif 3.
Aphorismes de nos sages
Vos actions peuvent changer quand vous changerez votre manière de penser