Halakha N°1

Un demi-deuil :

LA MORT DES ELEVES DE RABBI AKIVA :
Parallèlement, à la même période du Omer, il est mentionné dans le traité de Yébamot 62b, qu’au début du 2ème siècle, entre Péssah et Chavouôt, les premiers disciples de Rabbi Akiva, 24.000 élèves moururent d’une « Mauvaise mort ».
Rav Na’hman explique qu’une « mauvaise mort » est la Ascara, qu’on traduit par « croup », parce qu’ils ne se respectaient pas assez entre eux et chacun pensait détenir véritablement la Torah de son maître et refusait de comprendre la pensée différente des autres élèves. (Voir l’explication de cette Guémara http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=860&mode=print )
C’est pour cela que cette période est un demi-deuil.
Références : Guémara Yébamot 62b, Talmud de Jérusalem Taânit Perek 4 Halakha 5, Ekha Rabbati chapitre 2 verset 4, Béréchit Rabba Siman 61 saïf 3, Midrach Rabba chapitre 11, Yalkout Chimôni Kohélet Siman 989, Tana Debé Eliyahou Zouta Perek 22, Otsar HaGuéonim sur Yébamot 62b page 141.
Le mot Chmad «שמד» une persécution, est employé pour décrire le décès des élèves de Rabbi Akiva.
Références : Rabbi Chérira Gaon z.t.l page 13.
Rav Yéhyiel Michaël Epstein z.t.l, fait une comparaison entre la tragédie des élèves de Rabbi Akiva et le Chmad, persécutions, pogroms, accusations de crimes rituels qui eurent lieu dans le courant de l’histoire juive.
Ces attaques prenaient souvent racine dans une vision chrétienne déformée de la cérémonie de Pessa’h, cette fête devint une période de danger pour les Juifs.
Références : Rabbi Yéhyiel Michaël Epstein z.t.l dans « Aroukh HaChoul’han siman 493 Saïf 1, Rabbi Yaâkov Reicher z.t.l dans ‘Hok Yaâkov siman 493 Saïf 3.

Halakha N°2

Certains on la coutume de ne pas travailler durant les jours du Omer à partir de la tombée de la nuit car les romains interdisaient aux juifs d’enterrer les élèves de Rabbi Akiva [sages de la Torah]. C’est pour cela, qu’on les enterrait au début de la nuit, discrètement afin de ne pas être vu.
Références : Rabbi Yaâkov ben Achèr z.t.l dans le Tour Siman 493.
Le 33ème jour du Omer, l’épidémie s’arrêta.
conséquences :
Étant donné que cette période est un demi-deuil et même dans nos générations c’est aussi un demi-deuil, car nous sommes témoins d’attentats qui entrainent des afflictions, désolations, souffrances et tourments non justifiés, pour nos frères assassinés et massacrés pour la simple raison qu’ils étaient Juifs, c’est pour cela que nous ne célébrons pas de :
a) Mariage,
b) On n’écoutera pas de musique,
c) On ne se rasera pas.
Nous découvrirons les détails de ces lois, demain avec l’aide d’Hachem.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 493 Saïf 1, Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l, dans le Birké Yossef Siman 493 Saïf 10, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volume 5 Orah Haïm siman 38.