En Israël, nos Sages ז״ל ont instauré la récitation de la Bérakha de Barekh Alénou (prière de l’hiver) le 7 Héchvan soit plus tôt qu’en diaspora bien que logiquement cette bénédiction aurait dû correspondre au moment où l’on mentionne Machiv Aroua’h à Chémini Atséret.
Pourquoi ?
a) Nos Maîtres se sont souciés des pèlerins qui se rendaient à Yérouchalaïm pour les Fêtes et qui devaient reprendre la route après. Ils ont estimé qu’à partir du 7 Héchvan, tous les pèlerins, même les plus éloignés du Beth Hamikdach, seraient assurément rentrés chez eux.
b) Du fait qu’Israël est une terre aride et qu’il lui faut beaucoup plus de pluie, nous récitons donc Machiv HaRouah’ Oumorid Haguéchem (Hachem qui fait souffler le vent et descendre la pluie) dès le 7 Hechvan. En dehors d’Israël, nous commencerons à demander les pluies 60 jours après les fêtes, car ce problème de sécheresse ne s’y pose pas. Mais dans les pays qui en souffrent, on fera comme en Israël.
Aphorisme de nos Sages
Penser à l’autre est une bonne chose,
Écouter l’autre est une grande chose,
Agir pour l’autre est toute la chose.