A Pourim (14 Adar), et « Chouchan Pourim » (15 Adar) :
VOIR AUSSI Chouchan Pourim https://www.lejudaisme.org/chouchan-pourim/
a) on mettra les Tephilin, SAUF CHABBAT
b) on ne récitera pas les supplications (« Ta’hanoun »),
c) il est interdit de jeûner,
d) on ne prononcera pas d’oraisons funèbres en l’honneur d’un défunt, sauf pour un Maître d’Israël.
e) Il est un devoir le jour de Pourim de préparer un bon repas selon ses possibilités, il faut consommer de la viande du pain et boire du vin lors de ce repas.
Zéker LéMa’hatsit Hashekel (en souvenir du demi-sicle d’argent)
Les femmes au même titre que les hommes doivent donner, avant Pourim, une somme d’argent en souvenir du demi-sicle d’argent offert au Temple.
En donnant le Ma’hatsit Hashékel il faudra dire « Zékher Lémah’atsit Hashékel ».
Il faut donner une somme qui correspond à la valeur de 10 g d’argent pur soit environ 26 Shékels, 7 euros, 8 dollars, pour les enfants en dessous de 13 ans pour un garçon et en dessous de 12 ans pour une fille, il sera suffisant de donner 50 centimes d’euros, 50 Agourot 60 cents par enfant.
Une personne dont la situation financière est difficile peut se contenter de donner un demi-Shékel de notre époque.
La lecture de la Méguila le soir et le matin.
Les femmes sont tenues d’écouter la Méguila, exactement au même titre que les hommes.
Il faudra la lire le soir, et la répéter le lendemain, comme il est dit : « Hachem ! Je t’implore le jour même si tu ne me réponds pas, et je ne me tairais pas la nuit ».
On pense se rendre quitte de la Mitsva en écoutant attentivement le texte.
Il est strictement interdit de parler durant la lecture de la Méguila, bien sûr, sans s’interrompre par toutes sortes de bavardages. Il est bon de travailler la traduction du texte avant Pourim, car la compréhension du texte aide à rester concentré pendant toute la lecture.
Michloah’ Manot (L’envoi de mets entre voisins)
Le jour et non la nuit
Il est dit dans la Méguilat Esther : « Faire de ces jours, des jours de festin et de joie, et d’échange de mets mutuels, ainsi que des cadeaux aux nécessiteux. »
Il est ramené dans la Guémara : Michloah’ Manot (échange de mets) : 2 aliments différents solides ou liquides à au moins 1 personne, (par ex. Gâteau et boisson) consommables immédiatement sans préparation. Le nombre d’envois n’est pas limitatif.
La Mitsva de Michloah’ Manot est d’entretenir l’amour entre nous.
Matanot Laévionim (Cadeaux aux nécessiteux)
Il est dit dans la Méguilat Esther : « Faire de ces jours, des jours de festin et de joie, et d’échange de mets mutuels, ainsi que des cadeaux aux nécessiteux. »
2 cadeaux à au moins 2 nécessiteux.
On peut aussi donner l’argent de Matanot Laévionim à une personne responsable de le distribuer aux nécessiteux mais il faudra le donner uniquement à des administrateurs qui craignent Hachem.
Michté (Le repas de Pourim)
Il est dit dans la Méguilat Esther : « Faire de ces jours, des jours de festin et de joie, et d’échange de mets mutuels, ainsi que des cadeaux aux nécessiteux ».
On fera le repas de Pourim le jour et non la nuit.
Références : Guémara Yoma 29a, Guémara Méguila 7a, Guémara Méguila 13b, Guémara Méguila page 17a, Guémara Bava Batra 10b, Méguilat Esther chapitre 9 verset 22, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Simanim 694 et 695 et Siman 690 Saïf 4, Rabbi Moché Bar Maïmon (Rambam) z.t.l dans Yad Hah’azaka Halakhot Méguila chapitre 2 Halakha 5, Rabbi H’aïm Palaggi z.t.l dans son livre Roua’h H’aïm chapitre 694 note 2, Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 690 Halakha 8.
bénédiction finale de la lecture de la Méguila
Il faut être dix (Minyan) pour réciter la bénédiction finale de la lecture de la Méguila, il y a une exception à la règle, c’est que les femmes peuvent compter dans les 10.
On peut lire la Méguila partout et même sans Minyan (10 personnes) mais sans bénédiction pour la bénédiction finale.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Arou’kh Siman 695 Saïf 2, Rabbi Moché Isserlas le Rama z.t.l dans le Choul’han Arou’kh Siman 695 Saïf 2, Le Gaon Rabbi Eliyahou de Vilna z.t.l. dans son commentaire sur le Choul’han ‘Aroukh’ chap 695, le Rav Dagan z.t.l, Orh’ot H’aïm Halakhot Pourim note 38.
Pourim Saméah
Aphorisme de nos sages
Le désespoir n’est qu’une vision imaginaire créée par nos émotions négatives. Croire au désespoir c’est se laisser glisser vers un échec certain.