Bé-har, traite surtout de la sainteté de la terre d’Israël, de la « Chmita »du « Yovel » et de l’esclave
Dans la Paracha de Béhoukotaï, nous apprenons quelles sont les réprimandes et les punitions qui frappent les enfants d’Israël si la Torah n’est pas observée.
LA « CHÉMITA »
Notre Paracha traite de la « Chémita » (année Chabbatique accordée a la terre ); et du « Yovel » (Jubilé).
La « Chémita » consiste à laisser la terre en friche , tout comme l’esclave Hébreu travaille six ans et sort libre la septième année (Ex.21:2) La terre d’Israël après avoir été cultivée pendant six années, la septième est une année de repos, elle ne doit ni être exploitée ni être ensemencée elle revient à son réel propriétaire – Achem, qui la laisse aux déshérités et aux animaux des champs.
La « Chémita » ainsi que des tas d’autres lois qui nous ont été données au Mont Sinaï ont pour but d’établir l’unité et l’égalité entre les individus.
LE « YOVEL »
Quant au « Yovel »: tous les cinquante ans (donc après sept fois sept années) il consistait à rendre les biens immobiliers et fonciers à leurs propriétaires initiaux, et a libérer les esclaves afin de leur redonner la dignité d’homme libre, ayant D-ieu pour seul maître.
La liberté pour tous, précise la Thora , les maîtres aussi bien que les esclaves, tous profiteront de la liberté qui sera proclamée en cette année de « Yovel ».
Le « Yovel » était annonce par le son du « Chofar » (trompette taillée dans une corne) ce son réveillé l’homme de sa torpeur, de son indifférence.
L’avertissement du « Chofar » s’adresse autant à l’esclave qu’au maître. Si l’esclave avait désiré rester chez son maître, après six année de service; on lui perçait l’oreille; mais au « Yovel » il devait quitter son (bon) maître, pour faire la difficile expérience de la liberté. En somme, le « Chofar » invite tous, maîtres comme esclaves, à s’en remettre au seul maître qui est Achem
Conclusion
La paracha qui clôt le livre de Vayikra comprend les sujets suivants:
– évaluation de la valeur de la tâche d’un homme (27, 2),
– interdiction d’échanger un animal déjà destiné au culte (27, 10),
– évaluation des animaux (27, 11-12),
– maisons et champs sur lesquels a été prononcé un voeu (27, 14-17),
– interdiction d’attribuer à un autre sacrifice les animaux offerts (27, 26),
– attribution aux cohanim des biens déclarés ‘hérèm par quelqu’un (27, 28),
– interdiction de vendre ou racheter ces biens (27, 28),
– fixation du taux annuel des animaux nouveau-nés avant de les utiliser (27, 32).
Haftara de Béhar – Be’houkotaï (Jérémie XVI,19 – XVII, 14)
La dernière partie de la Sidra nous rapportait les promesses de bénédictions et les menaces de châtiments résultant de la fidélité ou de la désobéissance à l’égard de la Loi de D… La Haphtara est un texte du prophète Jérémie qui fut témoin de la grande catastrophe, de la chute du Temple et de la fin du royaume judéen. Mais il ne s’agit pas ici d’une lamentation. Jérémie considère plutôt le présent troublé, et il réagit comme un héros souffrant dans ses sentiments de patriote et de nationaliste. Il prévoit tous les combats , toutes les persécutions auxquels sera soumis dans la nuit des temps son peuple, à qui feront défaut tous les appuis. Seul, D… lui assurera son soutien jusqu’au jour où les nations , arrachant leur bandeau de leurs yeux aveuglés par la haine et le mépris, reconnaîtront la juste cause d’Israël, porteur de la Vérité.
Commentaire
L’Éternel parla à Moché au Mont-Sinaï, en ces termes. Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Quand vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre sera soumise à un chômage en l’honneur de l’Éternel : Six années tu ensemenceras ton champ, six années tu travailleras …….
Il est remarquable que la Torah mentionne le lieu où est transmise cette mitsva.
Rachi citant Torat Kohanim dit :
Quel rapport spécial y-a-t-il entre le commandement de chémita et le Mont Sinaï? Toutes les mitsvot ont pourtant été révélées au Mont Sinaï!
De même que les règles générales et les détails de la chémita ont été révélées au Mont Sinaï, ainsi toutes les règles générales et les détails de toutes les mitsvot ont été révélés au Mont Sinaï.
LA LIBERTÉ
La véritable liberté est détenue par celui qui est au service de D-ieu et asservi que par ses commandements. Le service Divin ne lui permet plus d’accepter une autre charge qui l’asservirait à un être humain comme l’illustrent ces histoires Talmudiques :
La « Alakha » : (loi) nous enseigne : Un esclave qui met les « Tephilin » (Phylactères) en présence de son maître, est mis en liberté.
Et encore Rabbi Eliezer étant venu dans une Synagogue ou il n’y avait pas dix hommes (nombre minimum requis pour la prière publique) affranchit son esclave pour compléter le nombre requis, s’il ne l’avait pas libéré il n’aurait pas pu le compter.
L’homme et Achem
Il est courant de séparer les Mitsvots en deux catégories : celles concernant les relations entre l’homme et D-ieu et celles concernant les relations entre les hommes. Cependant, il est évident pour chaque juif croyant que cette distinction entre les deux catégories n’est pas absolue. Le Même qui nous a commandé d’observer le Chabbat nous a aussi ordonné d’aimer notre prochain (Vayikra 19:18). Une personne est obligée de faire attention à l’honneur de son prochain, parce ce que c’est un commandement émanant de D-ieu de se comporter ainsi et non pas parce que cela correspond à de nobles préceptes moraux et qu’il est beau d’agir ainsi.