Même si certains grands Maîtres Hassidiques souhaitent la bonne année, ceci ne nous donne pas le droit de participer ou nous associer aux festivités du nouvelle an.
On raconte que Rabbi Levi Yitzhak de Berditchev z.t.l. né en Galicie en 1740 décédé à Berditchev en 1809, souhaitait parfois aux autres « Bonne année » le 1er janvier.
Ceci est basé sur le verset des Psaumes 87 verset 6:
יְהוָה–יִסְפֹּר, בִּכְתוֹב עַמִּים: זֶה יֻלַּד-שָׁם סֶלָה.
« D.ieu comptera dans le registre des nations ».
Rabbi Abraham Yéhochouâ Heshel l’Apter Rav z.t.l. né en Pologne en 1748 et est décédé à Mezhbizh, dans l’empire russe (aujourd’hui Ukraine ) en 1825 souhaitait à ses compatriotes juifs une « bonne année » et les bénissait le 1er janvier.
La raison suggérée est qu’il voulait montrer le contraste frappant dans la façon dont les juifs célèbrent leur nouvelle année, Roch Hachana avec des prières et une réflexion solennelle, (« Hachem annulera les mauvais décrets »). quant Il constate les nations célèbrer leurs nouvelle année
Voir le Séfer Ohalé Yaâkov du Admour de Ousiatine z.t.l., au nom du Admour de Apta, voir aussi le Séfer Torat Ich volume 1 page 240.
On sait que le jour de l’an a des origines païennes et que les premiers chrétiens ont utilisés des mythes et des célébrations païennes pour véhiculer le Christianisme en Occident.
Dans les temps modernes, le 1er janvier est largement désigné comme le début d’une nouvelle année. Les gens se rassemblent le soir du 31 décembre en attendant que la nouvelle année commence juste après minuit.
Depuis l’Antiquité, les gens célèbrent le début de la nouvelle année, mais différents peuples l’observent à des dates différentes.
Pour les Juifs, le nouvel an (Rosh Hashana) est le premier jour de Tishri, en automne.
La mi-mars était une date courante pour la nouvelle année dans de nombreux pays.
Jules César a initié le calendrier Julien dans lequel le 1er janvier était le premier jour de la nouvelle année. Dans la tradition chrétienne, le 1er janvier est identifié comme la date de la circoncision de leur « prophète. »
Pour certains, la nouvelle année est un événement purement laïque ; pour d’autres, cela a une signification religieuse. Pour les laïcs, c’est une période de réjouissances ; pour les chrétiens religieux, la date peut conserver une certaine solennité religieuse.
Pour les Juifs, le réveillon du Nouvel An tombe à Roch Hachana et non le 31 décembre. Bien que nous fonctionnions selon le calendrier laïc pour les questions laïques, le 31 décembre/1er janvier n’a pour nous aucune signification particulière qui justifierait d’organiser ou d’assister à une fête.
Si l’on est invité à une soirée de réveillon du Nouvel An, il serait préférable de décliner poliment l’invitation. Si l’on estime devoir y assister pour des raisons professionnelles ou sociales, la présence doit être très brève et il serait préférable de partir bien avant minuit.
Le Rambam nous enseigne que une fois qu’une coutume a été instituée et utilisée pour l’idolâtrie, nous ne pouvons plus observer cette coutume même pour sanctifier le nom divin.
Rabbi Moché Ben Maïmone dans Yad Hahazaka Hilkhot Âvoda Zara
Le 31 décembre est dédié à saint Sylvestre. Qui était ce saint Sylvestre ?
Sylvestre était un savant chrétien de théologie. Il était également le pape qui était au pouvoir durant le concile de Nicée. L’année précédant le concile de Nicée, Sylvestre réussit à convaincre l’empereur romain Constantin, d’interdire aux juifs d’habiter dans la région de Jérusalem. Bien sûr de nombreux juifs n’étaient pas très enthousiastes à l’idée d’abandonner leurs maisons à Jérusalem. Mais Constantin sous la pression du pape Sylvestre, se mit à assassiner brutalement, tous les juifs qui ne voulaient pas quitter la région de Jérusalem.
Également l’année suivante, Sylvestre s’arrangea pour faire passer de nombreuses législations antisémites au concile de Nicée.
Le 31 décembre est le jour de la Saint Sylvestre, et les célébrations de la nuit du 31 Décembre au 1er Janvier, sont dédiées à la mémoire de Sylvestre, l’homme responsable de milliers de morts juifs.
« Nous apprécions et respectons ce qui se passe autour de nous et le fait que la société qui nous entoure célèbre son « Rosh Hashana ».
Cependant, ce n’est pas notre Rosh Hashana ». « Nous devons juste être fidèles à notre patrimoine. »
Référence : Voir Rabbi Moché Isserlas dans le Rama Siman 149 saif 12 dans les éditions non censurées.
Voir aussi
Que s’est-il réellement passé le 31 décembre ?
https://www.lejudaisme.org/que-sest-il-reellement-passe-le-31-decembre/