Manger et boire avant la prière partie 3
Il est permis de manger des aliments destinés à la guérison et il n’y a pas de fierté à les consommer.
Par exemple, une personne qui souffre de constipation est autorisée à manger des pruneaux avant la prière.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 89 Saïf 4.
Si une personne a très faim au point de l’empêcher de se concentrer sur la prière, ou une personne faible, il lui sera autorisé de manger avant la prière, et la loi la considère comme un « malade sans danger » qui est autorisé à prendre une collation avant la Téphila, et de plus, il n’y a aucune fierté à manger dans ce cas.
Car il faut distinguer entre un repas régulier (akhilat kéva) et une simple collation (akhilat ar’aï).
À condition d’avoir, au préalable, récité les bénédictions du matin, la paracha de la « ‘Akéda » et un peu des Korbanote et le Chémâ Israël.
Quant à la quantité elle n’est pas précisée. Elle doit être suffisante (sans exagération) pour retrouver la concentration nécessaire à la prière.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 89 Saïf 4, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans le Michna Béroura Siman 89 Saïf Katan 24, Rabbi Eldad Davidi Chlita dans Likrat Chabbat volume 2 Siman 27 note 20 passage 5 page 237, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volumes 4 Siman 11 Saïf 13 et aussi dans le volume 5 Siman 22 saifs 5 et 6, Rabbi Yaakov Sofer z.t.l. dans Kaf Hahayim Siman 89 saifs Katans 28 et 43.
Néanmoins, comme nous l’avons précisé, même d’après la Kabbala, celui qui est faible ou malade pourra manger avant la prière.
Références : Rabbi Haim Yossef David Azoulay z.t.l. dans le Birké Yossef Siman 89 saif 2, Rabbi Yaakov Sofer z.t.l. dans Kaf Hahayim Siman 89 saif Katan 1.
Aphorisme de Rabbi Rayats
La satisfaction morale ne doit pas amener à une autosuffisance, bien au contraire, elle doit accentuer la volonté et intensifier son action.