Bonnes Fêtes à tous et à toutes en Bonne Santé, AMEN
A° C’est un commandement positif de consommer au moins 28g de pain dans la Souccah en Israël le premier soir et les deux premiers soirs en diaspora.
Chaque fois que l’on mangera 54g de pain dans la Souccah, on récitera la bénédiction « Lechev Bassouccah » : « Bénis sois Tu, Hachem, roi de l’Univers qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as donné l’ordre de nous asseoir dans la Souccah » .
Il sera donc interdit de consommer en dehors de la Souccah un repas accompagné d’environ 54 g de pain.
Voici comment nous procéderons :
a) Après avoir fait Nétilat Yadayim,
b) on récitera Lechev Bassouccah,
c) puis on s’assoira,
d) et l’on fera la bénédiction du Motsi.
e) Si l’on a oublié de réciter la bénédiction, on la fera durant le repas, mais pas à la fin.
Il faut veiller à mettre des vêtements chauds pour manger sous la Souccah, car si une personne souffre du froid, elle sera exemptée de Souccah et sa bénédiction de Lechev Bassouccah risque d’être vaine. (lévatala).
Les gâteaux dans la Souccah :
a) Celui qui prend une pâtisserie de 54g est tenu de la manger dans la Souccah mais ne doit pas réciter la Bérakha de Lechev Bassouccah. Les Ashkénazes, eux, le font.
b) Si l’on consomme 162g de pâtisserie, on récitera la Bérakha de Lechev Bassouccah.
c) Pour consommer 216g de pâtisserie, il faudra au préalable avoir fait Nétilat Yadayim (l’ablution des mains) et récité la Bérakha du Motsi sur la pâtisserie, comme lorsqu’on consomme du pain.
B° Souccoth est l’une des plus joyeuses de nos fêtes : elle est d’ailleurs appelée dans la prière «époque du réjouissement». La fête débute le 15 du mois de Tishri et dure sept jours en Israël, (8 jours en diaspora) dont les deux premiers (seul le premier en Israël) sont chômés. La fête de Chemini Atseret la suit immédiatement.
Souccoth rappelle les nuées de protection qu’Hachem accorda pendant 40 ans aux enfants d’Israël, depuis leur sortie d’Égypte jusqu’à leur arrivée en Terre Promise.
La loi étant que « la Souccah est comme notre propre maison », certaines situations nous dispensent d’y habiter. Ainsi, si la lumière s’y est éteinte ; ou s’il y fait extrêmement froid ou très très chaud ; si un vent violent s’est levé ou une très forte pluie ; s’il y a des insectes vraiment dérangeants dans la Souccah, une mauvaise odeur…
Dans toutes ces situations qui rendent le repas très pénible, nous serons exemptés de manger dans la Souccah et nous pourrons continuer le repas à la maison, même le premier soir. Ceci encore parce que, comme le dit la Loi, « la Souccah est comme notre propre maison ».
De même, On appliquera des mesures analogues aux autres inconforts tels que des insectes, une mauvaise odeur, bien qu’à priori il ne faille pas construire une Souccah dans un endroit où cela est susceptible d’arriver.
REFERENCES DES HALAKHOT
A° Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choulhan Aroukh Orah Haïm siman 639 et siman 640 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia section Moadim.
B° Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choulhan Aroukh Orah Haïm siman 639 saïf 2 et siman 640, saïfs 3 et 4 ; Rabbi Israël Méïr Hacohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 639 saïf 31 et siman 640 saïf 6.
Aphorisme de nos Sages
Mon âme voudrait reposer à l’ombre de Ta puissance afin de connaître les profondeurs de Tes mystères.