Halakha N°1
Il est interdit d’émettre des propos diffamatoires sur son prochain, qu’ils soient exacts et que les gens disent mais…j’ai dis la stricte vérité…..ou encore plus grave, quand c’est mensonger et que l’intéressé soit présent ou non. Le terme Lachone Harâ désigne toute médisance qui reflète la vérité.
Un rapport mensonger est appelé Motsi Chem Râ et est encore bien plus grave que le Lachone Harâ.
La Torah interdit la médisance même lorsque celle-ci est formulée sans haine ni intention déplaisante. La plaisanterie ou le sens de l’humour les plus fins n’apportent aucune autorisation à cette loi.
Tout propos sur le compte de son prochain qui ne constitue pas du Lachone Harâ, mais qui incite à médire de lui est appelé Avak Lachone Harâ (la poussière de la médisance). Bien que moins grave, il reste formellement interdit.
Il est du devoir des parents de réprimander leurs enfants lorsque ceux-ci émettent du Lachone Harâ.
L’accoutumance est l’un des facteurs principaux dans le domaine de la médisance.
Références : Vayikra chapitre 19 verset 16 et chapitre 24 verset 8, Sifra de la Paracha de Kédochine chapitre 4, Voir la Guémara Dérekh Érèts chapitre 7 halakha 27, voir la Michna de la Guémara Arékhin chapitre 3, Téhilim psaume 34 verset 14, Michlé / Proverbe chapitre 6 versets 12 à 15, Rabbénou Bah’yé dans son livre H’ovat Halévavot Chaâr Hakhnaâ, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans son Séfer Chémirat HaLachone chapitre 6, Rabbi Eliezer Chahar Plad z.t.ldans son Séfer Gahalat Ech sur le Hafets Haïm z.t.l Klal 1, Rabbi Moché Bar Maïmone z.t.l dans le Rambam Halakhot Déôt chapitre 7, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans son Séfer Chémirat HaLachone Klal 8.