Lorsque l’on prie seul, quel passage pouvons-nous réciter ? partie 1
Lorsque l’on prie seul, on récite tous les passages de la prière, excepté le Kaddich, que ce soit durant la semaine ou le Chabbat.
Références : Zohar Hakadoch Parachat Térouma.
Concernant ces 3 passages :
- La Kédoucha du « Yotser »,
- La Kédoucha de « Ouba Létsion »,
- Le passage des « 13 attributs de miséricorde ».
Si l’on n’est pas en présence du Minyan, la plupart des décisionnaires sont d’accord à autoriser de réciter la Kédoucha du « Yotser », la Kédoucha de « Ouba Létsion » et le passage des « 13 attributs de miséricorde », même seul, par contre il est conseillé de les réciter en chantant avec la mélodie des signes de cantillation (Taâmim).
De cette manière :
וְקָרָ֨א זֶ֤ה אֶל־זֶה֙ וְאָמַ֔ר קָד֧וֹשׁ׀ קָד֛וֹשׁ קָד֖וֹשׁ ה’ צְבָא֑וֹת מְלֹ֥א כָל־הָאָ֖רֶץ כְּבוֹדֽוֹ », וכן « בָּר֥וּךְ כְּבוֹד ה’ מִמְּקוֹמֽוֹ »
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh section Ora’h Haïm Siman 59 saif 3, Talmidé Rabbénou Yonah, Rabbi Israël Issérlane Achkanazi z.t.l dans le Téroumat Hadéchène, Rabbénou Acher bar Yechiel z.t.l dans le Roch, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf HaHaïm section Ora’h Haïm Siman 132 Saïf Katan 8, Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer Volume 5 Siman 7.
Si l’on ne connait pas l’air des accents toniques, il est possible de les réciter sur l’air chanté lorsque l’on étudie ou de les reciter comme si on lisait la Haphtara, pour les prophètes (Nevi’im), l’idée principale est de les réciter avec une mélodie.
Références : Rabbi Israël Méïr HaCohen Kagan z.t.l dans Michna Béroura siman 59 saif katan 10 baser sur Rabbi Hizkiya DiSilva z.t.l dans le Péri Hadach, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf HaHaïm section Ora’h Haïm Saïf Katan 21, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché section Yoré Déâ volume 3 question 21, Rabbi Éliézer Mélamed Chlita dans Péniné Halakha Halakhot Téphila chapitre 16 Siman 4.
Aphorisme de nos Sages
L’homme doit se renouveler à tout moment. Autrement, quelle différence y aurait-il entre cet instant et celui qui vient de s’écouler ?
Rabbi Mendel de Kosov