A) Il est important d’être très concentré en prononçant chaque mot avant ou pendant la récitation du Chémâ et de s’efforcer de ne pas laisser son esprit vagabonder.
Si, pendant la lecture du premier verset du Chémâ, on n’a eu aucune Kavana, aucune réelle concentration, on n’aura pas accompli son devoir et on devra recommencer le Chémâ Israël.
Cependant, comme il est interdit de dire deux fois de suite le verset du Chémâ Israël – car ceci, Hassvé Chalom, pourrait laisser entendre qu’on s’adresse à deux D-ieux différents ! – on marquera un temps d’arrêt de quelques secondes, puis on reprendra le premier verset avec toute la Kavana nécessaire.
Selon certains décisionnaires, il aura fallu entretemps marcher sur quatre Amot, soit moins de deux mètres ; pour d’autres, il faut compter au moins 20 secondes – le temps nécessaire à la lecture de la première partie du Chémâ, jusqu’à Ouvichârékha.
B) Si on s’aperçoit qu’on est rendu à la fin du premier verset du Chémâ sans avoir eu les Kavanot nécessaires, on pourra alors immédiatement penser à toutes les Kavanot que l’on doit avoir, l’une après l’autre, entre le mot Chémâ et le mot Ehad, et si l’on n’a pas encore commencé Baroukh Chem Kévod…. , on aura accompli son devoir.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 98 Saïf 1 et dans le Choul’han Âroukh Siman 63 Saïf 4 ; Rabbi Simha Rabinowitch z.t.l dans Piské Téchouvot page 755 au nom du Chlah Hakadoch z.t.l et dans la lettre du Ramban z.t.l ; Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 63 Saïf Katan 13 au nom du Rachba z.t.l ; Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Halikhot Ôlam page 108 ; Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich ‘Haï Parachat Vaéra Saïf 6 ; Rabbi Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsion page 288 Siman 6.
B) Références : Rav Wozner z.t.l dans Chévet Halévy volume 10 Siman 16.
Aphorisme du Ktav Sofer z.t.l
De manger Léchèm Chamayim, c’est-à-dire en l’honneur d’Hachem, est plus difficile que de jeûner en son honneur.