Halakha N°1 |
Les vers se trouvant dans la nourriture :
Sachez que le problème des vers est une interdiction de la Torah Lévitique chap. 11 29-30. Qui nous interdit de les manger même si on ne les voit pas. Il est évident que nous ne sommes pas obligés de prendre un microscope pour vérifier les salades, mais la Torah nous recommande de bien les vérifier pour ne pas transgresser cette loi, quand une personne à mangé du porc, elle transgresse 1 commandement, celle qui mange un vers ou un insecte, transgresse 6 interdictions d’un seul coup, ce n’est donc surtout pas le soir du Séder qu’il faut transgresser cette loi.
Je vous recommande donc à l’approche de vos achats de légumes pour le Séder de bien prendre garde d’acheter : Les salades, épinards, le cardon, le chou ou le céleri, bref tous les légumes de style « Goush Katif » qui poussent dans l’eau et qui n’ont pas de problème de vers. Si dans l’endroit où vous vivez ce style de légumes vérifiés n’existe pas, alors il faut vérifier minutieusement les feuilles et les tiges afin qu’il ne s’y trouve aucun insecte. (On peut en trouver plusieurs sortes : certaines sont minuscules et peuvent être de couleur noire ou verte.)
Il est bon de laisser la laitue dans de l’eau salée ou vinaigrée quelques minutes, de la rincer et ensuite seulement de la vérifier. Il faut vérifier chaque feuille à part et face au soleil ou à une ampoule électrique car certains insectes sont presque transparents.
Malgré tout, je vous souhaite un bon appétit pour le Séder
Références : Toutes les Halakhot de Péssa’h sont tirées du livre de H’azon Ovadia de Rav Obadia Yossef Chlita et de Yalkout Yossef.
Halakha N°2 |
Le Séder en résumé
4 coupes de vin :
Une des lois du Séder, est de boire quatre coupes de vin ou du jus de raisin accoudé sur le côté gauche mais, il est préférable de boire du vin rouge même si l’on possède du blanc de meilleure qualité (Il faut boire 86mg). Si nous avons un grand verre, il suffit d’avoir bu la majorité du contenu du verre en l’espace de moins de quatre minutes.
La Mitsva d’être accoudé :
Le fait de s’accouder consiste à être assis sur une chaise ou sur un fauteuil de façon à ce que la tête et le corps soient penchés sur le côté gauche.
C’est pour cela qu’il est bon de se servir d’une chaise sur laquelle il y a des bras qu’on recouvrira par des coussins qui serviront d’appui.
Les Matsot (pains azymes) :
Il faut obligatoirement que les Matsot que nous mangeons le soir du Sédèr aient été fabriquées intentionnellement pour l’accomplissement de la Mitsva. Ces Matsot spéciales s’appellent Matsot Chémourot. (Il faut se munir d’une quantité suffisante de Matsot pour les deux Séder 4 x 29g.
Le Maror (herbes amères) :
De nos jours on prend comme herbes amères de la laitue ou de Gouch Katif ou bien la vérifier auparavant. Il faut préparer une quantité de Maror de deux Kazaïts (un pour le Maror et un autre pour le Korèkh) ce qui fait environ 17-20 grammes (multiplié par deux) par personne. Cette mesure est la minimale. Puisque la Mitsva du Maror n’est aujourd’hui que d’ordonnance rabbinique on peut se contenter de la mesure minimale.
Le ‘Harosset qui nous rappelle les briques :
Il s’agit d’un mélange avec des pommes râpées des noix et des amandes broyées auxquelles on ajoute du vin rouge. D’autres ajoutent des dattes et des figues. Il sera consommé avec le Maror durant le Séder.
*Il faut bien vérifier que tous ces produits-là ne contiennent pas de vers et qu’ils soient kashers pour Pessa’h.
Le Karpasse (céleri ou persil) :
Chaque personne en mangera une petite quantité (moins que 29 g) il ne faut donc pas en préparer beaucoup.
*Il faut bien vérifier que tous ces produits-là ne contiennent pas de vers et qu’ils soient kashers pour Pessa’h.
L’os (morceau de viande grillée) :
Il est défendu de le consommer le soir du Séder il est bon de consommer ce morceau de viande le lendemain.
L’œuf :
On peut consommer l’œuf quand on veut.
L’eau salée :
Le Karpass doit être trempé dans de l’eau salée ou dans du vinaigre cachère pour Péssa’h).
Les personnes ne pouvant consommer du sel pour raison médicale pourront tremper le Karpass dans un jus de fruit ou dans le ‘Harosset.
Les Séfaradim peuvent presser un citron dans de l’eau le Chabbat et le Yom Tov.
Les Achkénazim devront préparer ce jus de citron avant la fête.
Je vous souhaite, à tous, un Péssa’h Kacher Vésaméa’h, de fêter cet évènement dans la joie, Que le Machia’h vienne enfin, sans plus attendre, Amen.
APHORISME DE MENAHEM MENDEL LE KOTSKER | ||
Les préparatifs que l’on fait pour accomplir une Mitsva sont plus importants que la Mitsva elle-même. |