Les personnes malades et le Séder

Les personnes malades et le Séder et ses Mitsvot :

Il est évident qu’en accomplissant la Mitzva du Séder, il ne faut pas mettre sa santé en danger. Il est donc possible de ne prendre que 17 grammes de Maror et de le consommer en 9 minutes, mais sans interruption. Si on ne supporte pas cette quantité, on mangera ce qu’on peut, mais sans bénédiction.
Pour les Séfaradim, tous ceux qui mangent moins de 28 grammes de Maror ne doivent pas réciter la bénédiction.

Les diabétiques insulino-dépendants, qui doivent équilibrer leur taux d’insuline, prendront aux deux repas 125 grammes de féculents qu’ils trouveront dans les pommes de terre, le riz ou, bien entendu, la Matsa. Si vous avez pour coutume de ne pas consommer de riz pendant Pessa’h, vous ferez l’annulation des vœux (Hatarate Nédarim) devant trois personnes.
Si votre entourage ne consomme pas de riz pendant Pessa’h, préparez-en dans une casserole à part pour votre seul usage. Bien entendu, avant de consommer du riz pendant Pessa’h, il est indispensable de l’examiner trois fois de suite avant la fête pour vous assurer que des grains de blé n’y ont pas été mélangés.

Même s’il existe des vins pour les diabétiques, il n’est pas nécessaire d’en boire beaucoup (environ 45 grammes suffisent). Et il est indispensable de vous adresser à un diététicien pour qu’il vous indique les quantités adaptées à votre régime.

Si vous êtes allergique au gluten et que votre médecin vous permet de manger un peu de Matsa à base de farine d’avoine (faible en gluten), vous pourrez accomplir la Mitsva de la Matsa avec 1 seul Kazaït (28 grammes). Mais s’il vous le déconseille, alors vous serez exempté de la Mitsva, si vous ne trouvez pas de Matsa sans gluten.

Références : Séfer Dévarim chapitre 4 verset 15 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh section Ora’h Haïm Siman 472 saïf katan 35 et siman 328 saïf 27 ; Rabbi Israël Méïr HaCohen Kagan z.t.l dans Michna Béroura siman 618 saïf Katan 5 et dans Chaâr Hatsiyoune Siman 472 saïf katan 52 ; Rabbi Yaakov Kaniewsky z.t.l dans son Séfer Kéhilot Yaakov Pessahim fin du siman 38 section Vénichmartem méod ; Rabbi Abraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Abraham siman 328 saïf Katan 6 ; Rabbi Moché Ben Nahman z.t.l, le Ramban dans son Séfer Milhamot Hachem Sanhédrin 74 ; Rabbi David Ibn Zimra z.t.l dans le Radbaz Halakhot Sanédrin à la fin du chapitre 18 ; Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans son Choul’han Âroukh HaRav section Hochen Michpat Halakhot de la santé saïf 14 et siman 618 saïfs 11 et 12 ; Rabbi Yossef Yitshak Schneerson z.t.l, le Rayats z.t.l dans Iguérot Kodech volume 19 page 213 ; Rabbi Yitshak Zilbershein Chlita dans son Sefer Torat Hayoledet chapitre 43 saïf 3, Encyclopédie Halakhique et Réfouit écrite par plusieurs Rabbanim volume 1 section Bériyout page 90 et volume 3 pages 479 et 490 à 496 notes 174 et 181 et page 483 note 102 ; Rabbi Abraham ben Yé’hyel Dantziger z.t.l dans son Séfer Nichmat Adam section Orah Haïm volume 4 siman 472 saïf Katan 1.

Le 2ème soir de Pessa’h les hommes réciteront la Séfirat Haômer et non les femmes.

Réfouah Chéléma à tout le peuple d’Israël et Pessa’h Cachère Vésaméa’h.

Aphorisme de Rabbi Méïr de Apta z.t.l.

Qui ne s’aime pas, ne peut guère aimer les autres.