1. Ma’hatsit Hachekel (demi-sicle d’argent)
A) Au même titre que les hommes, les femmes doivent donner, avant Pourim, une somme d’argent en souvenir du demi-sicle d’argent qui était offert au Temple. En donnant le Ma’hatsit HaChékel, il faudra dire Zékher Lémah’atsit HaChékel.
Il faut donner une somme qui correspond à la valeur de 9 grammes d’argent pur (soit environ 30 Shékels, 8 euros, 10 dollars). Les garçons de moins de 13 ans et les filles de moins de 12 ans donneront chacun 50 Agourot (50 centimes d’euros, 60 cents de dollars). Une personne en difficulté financière peut donner un demi-Shékel de notre époque ou ce qu’elle peut.
2° La lecture de la Méguila le soir et le matin
B) Les femmes sont tenues de l’écouter au même titre que les hommes. Il faut la lire le soir et la répéter le lendemain, car comme il est dit : « Hachem ! Je t’implore le jour même si tu ne me réponds pas, et je ne
me tairai pas la nuit. » On pense bien à se rendre quitte de la Mitsva en écoutant attentivement le texte. Il est strictement interdit de parler durant la lecture de la Méguila. Il est bon de travailler la traduction du texte avant Pourim, car sa compréhension aide à rester concentré pendant toute la lecture.
« Prêtez l’oreille, hommes de réflexion, Sages du peuple ! Que la lecture de la Meguila ne soit pas à vos yeux comme celle d’un recueil de mémoires rapportant les événements survenus à nos ancêtres.
Serait-ce vraiment dans ce seul dessein que nous avons l’obligation de la lire à deux reprises ? Certes, le profit de cette lecture est grand, et nombreux sont les secrets recelés par ce Texte… »
3° Michloah’ Manot (L’envoi de mets entre voisins)
Le jour et non la nuit
Il est dit dans la Méguilat Esther qu’il faut « faire de ces jours des jours de festin et de joie et d’échanges de mets mutuels et offrir des cadeaux aux nécessiteux. »
La Guémara précise d’offrir à au moins une personne deux aliments différents, solides ou liquides (par exemple, un gâteau et une boisson), qui soient immédiatement consommables sans préparation. Bien sûr, le nombre d’envois n’est pas limité. La Mitsva de Michloah’ Manot est d’entretenir l’amour entre nous.
4° Matanot Laévionim (Les cadeaux aux nécessiteux)
Il est dit dans la Méguilat Esther qu’il faut « faire de ces jours des jours de festin et de joie et d’échanges de mets mutuels et offrir des cadeaux aux nécessiteux. » On offrira un cadeau à au moins deux personnes dans le besoin. On peut aussi donner de l’argent à une personne qui se chargera de le distribuer aux nécessiteux, en s’assurant que c’est bien une personne qui craint Hachem.
5° Michté (Le repas de Pourim)
C) Il est dit dans la Méguilat Esther qu’il faut « faire de ces jours des jours de festin et de joie et d’échanges de mets mutuels; et offrir des cadeaux aux nécessiteux. »
On fera le repas de Pourim le jour et non la nuit.
REFERENCES DES HALAKHOT
A) Références : Rabbi Hay Gaon z.t.l dans le responsa Guéoné Mizrah Oumaârav siman 40 ; Rabbi Yéhouda Ayach z.t.l dans Maté Yéhouda siman 694 ; Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans le Responsa Beth David section Yoré Déâ siman 118 ; Rabbi Hayim Elâzar Chapira dans Minhat Elazar volume 1 siman 30 ; Rabbi Eliezer Yéhouda Waldenberg z.t.l dans Tsits Eliezer volume 13 siman 72 ; Rabbi Yossef Yitshak Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Pourim simans 584 et 692 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia Halakhot Pourim page 104 ; Rabbi Simha Rabinovitch z.t.l dans Piské techouvot volume 6 page siman 694 page 574 ot 22.
B) Références : Rabbi Yehonathan Eibeschitz z.t.l. dans son ouvrage Yéaroth Devach.
C) Références : Guémara Yoma 29a, Guémara Méguila 7a, Guémara Méguila 13b, Guémara Méguila page 17a, Guémara Bava Batra 10b, Méguilat Esther chapitre 9 versets 22 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh Simanim 694 et 695 et Siman 690 Saïf 4 ; Rabbi Moché Bar Maïmon (Rambam) z.t.l dans Yad Hah’azaka Halakhot Méguila chapitre 2 Halakha 5 ; Rabbi H’aïm Palaggi z.t.l dans son livre Roua’h H’aïm chapitre 694 note 2 ; Rabbi Yits’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Siman 690 Halakha 8.
Aphorismes de nos Sages
Mieux valent les critiques constructives d’un seul que l’assentiment de mille.