À priori il faut avoir les Kavanot (se concentrer) pendant ou avant la récitation du Chémâ de chaque mot en s’efforçant de ne pas laisser son esprit vagabonder sur d’autres sujets.
Celui qui, pendant la lecture du premier verset du Chémâ n’a eu aucune Kavana (n’a pas réussi à se concentrer) par conséquent, n’a pas accompli son devoir et devra recommencer le Chémâ Israël.
Mais du fait qu’il est interdit de dire deux fois de suite le verset du Chémâ Israël, car ceci pourrait se comprendre comme si on le disait à deux D.ieu différents, Hassvé Chalom, par conséquent on fera un petit arrêt de quelques secondes, le temps de marcher 4 Amot, soit moins de 2 mètres, d’après d’autres décisionnaires, au moins 20 secondes, qui est le temps de lire la première partie du Chémâ jusqu’à Ouvichârékha, puis on reprendra le premier verset avec les Kavanot nécessaires.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 98 Saïf 1 et dans le Choul’han Âroukh Siman 63 Saïf 4, Rabbi Simha Rabinowitch z.t.l dans Piské Téchouvot page 755 au nom du Chlah Hakadoch z.t.l et de la lettre du Ramban, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 63 Saïf Katan 13 au nom du Rachba z.t.l, Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Halikhot Ôlam page 108, Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich ‘Haï Parachat Vaéra Saïf 6, Rabbi Tsion Aba Chaoul z.t.l dans Or Létsion page 288 Siman 6.
Celui qui s’aperçoit lorsqu’il se trouve à la fin du premier verset du Chémâ, qu’il n’a pas eu les Kavanot nécessaires, pourra immédiatement penser à toutes les Kavanot que l’on doit avoir depuis le mot Chémâ jusqu’au mot Ehad, l’une après l’autre tant qu’on n’a pas commencé Baroukh Chem Kévod…. et par cela, il aura accompli son devoir.
Références : Rav Wozner z.t.l. dans Chévet Halévy volume 10 Siman 16.