Léchèm Yih’oud
Dans la formule du Léchèm Yih’oud que l’on a l’usage de dire avant de compter le Omer, il est préférable de ne pas dire la phrase Kémo Chékatouv BaTorah Ousfartèm Lakhèm (qui signifie : « Comme il est écrit dans la Torah, vous compterez pour vous »). Car nous l’avons vu, la Mitsva de compter le Omer n’est plus ordonnée par la Torah, mais est cependant devenue obligatoire par ordonnance de nos H’akhamim (nos Sages).
Références : Rabbi Haï Gaon z.t.l, Tosfot ; Rabbénou Achèr ben Yéhyiel z.t.l dans le Roch ; Rabbi Zérahya Halévy z.t.l dans le Îtour, le Aboudraham ; Rabbi Chlomo ben Adéret z.t.l dans le Rachba ; Rabbénou Nissim Gaon z.t.l dans le Ran, Nossah HaBrakhot Chonot Saïf 136 ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 489 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volume 3 section Ora’h Haïm Siman 28 aussi dans Yéhavé Daât volume 6 Siman 29 et dans H’azon Ovadia Halakhot Yom Tov page 215 ; Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot Séfirat Haômer Siman 489 Saïf 3.
Aphorismes de Rabbi Chnéour Zalman z.t.l
Tout acte de bonté dont Hachem gratifie l’homme devrait avoir pour effet non point d’augmenter son orgueil, mais de le rendre au contraire plus humble et conscient de son indignité.