D’après la plupart des Poskim Ashkénazes, l’allumage des bougies détermine le début du Chabbat. De ce fait, certaines femmes ont l’habitude, après avoir allumé, de ne pas éteindre l’allumette et de la poser pour qu’elle s’éteigne d’elle-même, elles font la Bénédiction en se cachant les yeux, contrairement aux Séfaradim.
Références : Rabbi Chimôn Kayra z.t.l dans Baâl Halakhot guédolot » [qui vécut il y a plus de mille ans].
D’après la plupart des Poskim Séfarades, on ne reçoit pas le Chabbat par le biais de l’allumage, il n’y a aucun lien entre l’allumage des bougies et l’acceptation du Chabbat. L’allumage est là pour l’honneur du Chabbat afin de ne pas rester dans l’obscurité contrairement aux Karaïtes.
Références : Presque la totalité des « Richonim ; Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choulh’an Aroukh siman 263, saifs 4, 10 et siman 273, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daat volume 2 siman 33.
C’est pour cela qu’elles allumeront les bougies en même temps que la Bérakha contrairement aux Ashkenazim.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l . dans Yéhavé Daat volume 2 siman 33.
Le Hida (Rabbi David Azoulay z.t.l) conseil de faire un Tnay (une condition) 1 fois par an (par exemple à Roch Hachana ou dès que la loi est mise en action) afin d’expliciter que l’on n’accepte pas le Chabbat par l’allumage. Comme nous l’avons déjà expliqué.
Il est tout de même conseillé de vérifier si les appareils sont allumés ou éteints là où il faut, si la plaque est branchée, si la minuterie est réglée etc.
Aphorismes de nos Sages
La haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l’absence de toute intelligence.