La Mitsva de Tsédaka est grande et sauve l’âme du donateur du Nahar Dinour (qui est un fleuve de feu dans lequel l’âme doit passer avant d’arriver à sa réparation finale). Celui qui parfait son âme par l’intermédiaire de la Tsédaka n’aura pas besoin de cette réparation et passera dans cet endroit sans sentir de souffrance et sans aucune peur.
La Mitsva de la Tsédaka reste à l’éternité.
Références : Zohar Hakadoch dans la Parachat Mikets page 176, Téhilim psaume 112 verset 9.
En effet, le Arizal enseigne que chaque Mitsva qu’on accomplit est inscrite sur le front de la personne. Cette « marque » reste généralement toute la journée, ou toute la semaine, etc., puis entre dans les os de l’homme.
Cependant, la marque faite par la Mitsva de Tsédaka reste éternellement ! C’est d’ailleurs ce que le verset des psaumes dit : הוֹן-וָעֹשֶׁר בְּבֵיתוֹ ; וְצִדְקָתוֹ, עֹמֶדֶת לָעַד « Abondance et richesse régneront dans sa maison, sa vertu subsistera à jamais ».
Lorsqu’un juif commet une faute, il risque de perdre toutes les Mitsvot qu’il a faites, à l’exception de la mitsva de la Tsédaka.
Références : Téhilim chapitre 112 verset 3, Rabbi Haïm Vital z.t.l.
Celui qui récolte la Tsédaka pour d’autres pauvres ou qui encourage d’autres personnes à donner, reçoit un mérite pour chaque don donné et il est appelé Tsadik !
Références : Zohar Hakadoch, Guémara Baba Batra page 9a.
Celui qui donne aux pauvres, en particulier lors de situations difficiles, apporte la vie, à lui-même et à ses enfants. Le mérite de la Tsédaka reste aussi pour ces enfants, afin de les protéger de tout mal !
Références : Zohar Hakadoch, Rabbi Moché bar Maïmon dans Michné Torah Halakhot Matanot Aniyim Rambam – chapitre 10 Halakha 2, Kitsour Choul’han Aroukh lois Relatives à la Tsédaka Chapitre 34.
« Chacun donnera le rachat de sa personne », le terme : vénaténou (ונתנו – traduit ici par « donnera ») se lit identiquement de droite à gauche et de gauche à droite, pour souligner que tout ce que l’homme donne à la Tsédaka lui sera restitué, et qu’il ne perdra absolument rien.
Références : Rabbi Yaâkov dans le Baâl Hatourim dans la Paracha de Ki Tissa chapitre 30 verset 12.
Après le décès du donateur, la Tsédaka devance l’âme et la conduit dans des mondes très élevés et saints. Heureux celui qui mérite une telle chose !
Références : Zohar Hakadoch 194, Midrach Béréchit Rabba 31/2, basé sur Rabbi Aharon Rata z.t.l rapporté par Rabbi Emmanuel Mimran Chlita.
Aphorismes de nos Sages
Quiconque retient le salaire de l’ouvrier, c’est comme s’il lui ôtait la vie, Talmud, Traité Baba Métsia.