Avoir pitié de notre âme et de notre vie. (La Mitsva de Tsédaka)
Après avoir vu les multiples qualités qui se cachent dans la Tsédaka ; il ne faudra pas hésiter à donner à chaque occasion qui se présente, et à chercher à faire encore et encore, car la nature de l’homme est d’être attirée à garder la main fermée.
Le Zohar Hakadoch écrit qu’il existe des forces du mal qui sont désignées pour empêcher l’homme de donner son argent aux pauvres et rendent difficile la Mitsva de Tsédaka, lorsque ce mauvais penchant nous chuchote de ne pas donner aux pauvres et de garder la main fermée, il ne faut pas l’écouter mais avoir pitié de notre âme et de notre vie.
Il faudra au contraire donner de la Tsédaka « en premier », ce qui signifie :
- Qu’il n’est pas nécessaire d’attendre que le pauvre nous sollicite,
- lorsqu’un pauvre ou une institution de Torah, demande de l’aide, on n’hésitera pas à lui donner en premier afin d’encourager les autres à suivre notre exemple,
- on donnera si possible une pièce au début de la journée ou/et avant tout activité importante.
Références : Kohelet Rabba chapitre 11/1, Rabbi Eliézer Papo z.t.l dans Pélé Yoêts Erekh Tsédaka.
L’usage est de donner 10% de ses revenus à la Tsédaka, mais si cela est possible, l’idéal est de donner le cinquième de ses revenus, soit 20% des bénéfices.
Références : Guémara Yébamot page 50a.
Les Sages nous enseignent qu’il ne faut pas donner plus de 20% à la Tsédaka, mais celui qui veux donner pour expier ces fautes et veut se purifier en donnant de la Tsédaka à le droit de le faire et de se comporter comme le verset dit : « Tout ce qu’un homme possède, il le donnera pour son âme ! »
Références : Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi dans le Tanya, Midrach Rabba 31.
Aphorisme du Baal Chem Tov
L’attachement à Hachem est la clé qui ouvre tous les verrous.