Halakha N°1
Par conséquent, à cette violence, les sages d’Israël interdisaient à leurs fidèles de se rendre ce soir-là à la synagogue et dans les Bèth Hamidrach (maison d’étude), afin de ne pas se mettre en danger et n’étudiaient pas ce soir-là pour pouvoir jouer avec les enfants et les garder éveillés afin de fuir si besoin en était.
Certains expliquent qu’il était risqué de laisser de la lumière allumée ce soir-là, l’habitude a donc été prise de rester dans l’obscurité et donc de s’abstenir d’étudier.
Références : Rabbi Hanokh Henich Méir Tetelbaum z.t.l, dans son responsa Méfanéa’h Né’élamim chap.4 note 64, Rabbi Gabriel Zinner Chlita dans Nité Gabriel Halakhot Hanouka page 386 et pages suivantes, Rabbi Abraham Yitshak Shperling z.t.l. dans Taâmé Haminhaguim page 500 Saïf 19, Rabbi Israël Issérlane Achkanazi z.t.l dans Téroumat Hadéchène Siman 195, Rabbi Tsvi Élimelekh Chapira z.t.l. de Réminov dans son Réguel Yéchara, Rabbi Aizik de Tirna z.t.l. dans son Sifré Haminhaguim, Rabbi Chlomo Zelmann Oyrbakh z.t.l. dans Kovets Moria Makhon Yérouchalayim Guilyons 161 à 164.
Halakha N°2
Les termes en Yiddich utilisés pour Noël sont Nittel ou Bitel Nahkht, la nuit du Bitoul Torah, suspension temporaire de l’étude de la Torah, l’acrostiche de Nittel « נישט יידן טאָרן לערנען » qui veut dire en Yiddich « un juif n’étudie pas le Torah ».
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh section Yoré Déa à la fin du Siman 148 dans les anciennes éditions car dans les nouvelles, le mot Nittel a été enlevé, Rabbi Israël Issérlane Achkanazi z.t.l dans Téroumat Hadéchène Siman 195.
Aphorisme de nos sages
L’homme sage se reconnaît à ces signes :
- Il ne parle pas devant plus sage que lui,
- Il n’interrompt pas les paroles d’un autre,
- Il n’est pas prompt à la réponse,
- Il pose une question qui correspond au sujet et répond à propos,
- Il parle en commençant par le début, et termine par la fin,
- S’il n’a pas compris un sujet, il l’admet, et il reconnaît la vérité.