La bénédiction sur le pain sucré partie 1
Pour les Séfaradim :
Des miches de pain ou du pain sucré, où la plupart de la pâte a été pétrie avec de l’eau mélangée avec une majorité de sucre ou des œufs ou du miel ou du jus de raisin ou des amandes ou a été mélangée avec des condiments sucrés, et que le goût sucré ait clairement perceptible et très prononcé, on récitera la Bérakha (la bénédiction) comme pour le gâteau :
Avant de manger : Boré miné Mézonot
Après avoir mangé, « Al HaMihya » À condition d’avoir consommé plus que 27 grammes.
Il est toutefois toujours conseillé de les manger au milieu d’un repas de pain.
D’une facon général, si nous fixons un repas sur du Mézonot et que nous en consommons 250g, nous devons faire Nétilat Yadaïm, Hamotsi Léhèm min Haarèts et le Birkat Hamazon.
Attention, un pain ou une Pitta légèrement sucrée, ayant une saveur douce, n’est pas un gâteau. Sa Bérakha reste Hamotsi.
Les ‘Halot « douces » ou « sucrées » comme pour Roch Hachana, ne sont pas des gâteaux. Leur Bérakha est Hamotsi.
Celui qui fixe un repas sur un tel pain et qui mange plus que 216 grammes, récitera la bénédiction de Hamotsi et le Birkat Hamazone.
Celui qui mangera 162 grammes, fera la Nétilat Yadayim sans bénédiction et si l’on mange 216 g, on pourra réciter la bénédiction de Nétilat Yadayim.
Toutefois, il faut savoir que si on en mange plus de 230 grammes, on devra faire le lavage des mains (Nétilat Yadayim) et le Motsi comme pour le pain.
Références : Rabbénou Hananel z.t.l. dans les Talmidé Rabbénou Yona dans la Guémara Bérakhot chapitre 6 page 29a, Rabbénou Acher le Roch dans le Chaâr 1 page 15, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Ora’h Haïm Siman 168 Saïf 7 et dans le Choul’han Aroukh Siman 462 Saïf 4, Rabbi David Halévy Ségal z.t.l (Taz) dans Touré Zahav Oh Hahaïm, Siman 168 Saïf Katan 7, Rabbi Yéhouda Ashkénazi z.t.l dans le Béer Hétev Siman 168 Saïf Katan 11, Rabbi Haïm Yaakov Sofer z.t.l dans le Kaf Ha’Haïm Siman 168 Saïf Katan 58, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 10 section Ora’h ‘Haïm Siman 18 et dans ‘Hazon Ovadia sur Tou Bichevat, lorsqu’il s’agit de ‘Hallot ayant un goût sucré très prononcé alors la Bérakha sera Mézonot, Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l. dans le Or Létsion volume 2 siman 97 et dans le Siman 12 saïf 4, Le ‘Hazon Ich rapporté dans Orhot Rabbénou volume 1 page 79, Rabbi Chalom Messas dans Chémech Oumaguèn volume 2 page 319, Rabbi David Yossef Chlita dans le Halakha Béroura Volume 8 page 436 Saïf Katan 21 et dans le Responsa Otsrot Yossef Siman 10, Rabbi Elazar Niddam dans Dvar Halakha page 50, Rabbi Chmouel Pin’hassi dans Min’hat Chmouel volume 1 page 74, Rabbi Yitshak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef siman 168 saïf Katans 7 et 8 ainsi que dans les Halakhot de Birkat Hamazon page 129, Rabbi Moché Lévy z.t.l. dans Or Torah année Tévet 5753 pages 243 à 265 et dans Birkat Hachem volume 2 pages 188 à 207.
Pour les Achkénazim :
Sur ce genre de pain, il faudra réciter la bénédiction comme pour le pain :
Avant de manger Hamotsi Léhèm min Haarèts et
Après mangé le Birkat Hamazon.
Et c’est seulement dans le cas où ils contiennent plus de jus de fruits, de sucre, d’huile, etc., que d’eau de sorte que le goût de ces aliments soit si perceptible qu’ils deviennent l’essentiel du mélange, à ce moment l’on récitera la Bérakha (bénédiction) comme pour le gâteau.
Avant de manger : Boré miné Mézonot.
Après avoir mangé « Al HaMihya » à condition d’avoir consommé 27 grammes, mais il est toutefois conseillé de les manger au milieu d’un repas de pain.
Attention, un pain ou une Pita légèrement sucrée, ayant une saveur douce, n’est pas un gâteau. Sa Bérakha reste Hamotsi.
Les ‘Halot « douces » ou « sucrées » comme pour Roch Hachana, ne sont pas des gâteaux. Leur Bérakha est Hamotsi.
Celui qui fixe un repas sur un tel pain et qui mange plus que 216 grammes, récitera la bénédiction de Hamotsi et le Birkat Hamazone.
Celui qui mangera 162 grammes, fera la Nétilat Yadayim sans bénédiction et si l’on mange 216 grammes on pourra réciter la bénédiction de Nétilat Yadayim.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Siman 168 Saïf 7, Rabbi Avraham Gombiner z.t.l dans le Maguen Avraham Siman 168 Saïf Katan 16, Rabbi Abraham Dantsig z.t.l dans Hayé Adam Klal 54 Ot 5, Rabbi David Yossef Chlita dans le Halakha Béroura Volume 8 page 436 Saïf Katan 21 et dans le Responsa Otsrot Yossef Siman 10, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Aroukh Siman 48 Ot 2, Yaâkov Haïm Sofer z.t.l Kaf Hahaïm Saïf Katan 139, Rabbi Moché Isserlas dans le Rama Siman 165 saif 7 ; Rabbi Israël Méïr HaCohen dans le Michna Béroura Siman 165 saïf Katan 23 et Siman 168 saïf Katan 33 et dans Biour Halakha Siman 168 saïf Katan 17, Rabbi Chnéor Zelmann de Landy z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Harav Siman 168 Saïf 10.
Aphorismes de nos Sages
La femme reconnait la valeur d’un invité plus vite que l’homme. (Talmud, Traité Bérakhot).