En prononçant le mot E’had, il faudra allonger la lettre ‘Het (la syllabe ‘Ha du mot E’had) afin de penser que Hachem gouverne dans les sept cieux et sur la terre et de prolonger la lettre Dalet (la dernière syllabe du mot E’had) en pensant qu’Il est unique dans Son monde et domine aux quatre coins de la terre.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh Siman 61 saïf 6.
Cependant, de nos jours, selon la façon dont nous prononçons les lettres, il est impossible de s’allonger sur le ‘Het et sur le Dalet, surtout qu’il faut se garder de prononcer le Dalet « Déé », afin qu’on ne puisse pas entendre E »hadé, c’est pourquoi il est permis de penser à ces Kavanot pendant la prononciation du mot Ehad et de les poursuivre après avoir terminé la prononciation de ce mot.
Références : Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich ‘Haï Parachat Vaéra saif 10, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Siman 61 saïf Katan 21, Rabbi Chalom Élyachiv z.t.l dans Achré Haïch page 75, Rabbi Chlomo Zalman Auerbach z.t.l dans Sia’h Tefila 5,3, le Steïpeler z.t.l rapporté dans Or’hot Rabbénou tome 1 page 53.
Cependant, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l a expliqué lors de l’un de ses cours que les juifs d’origine Irakienne prononcent le Dalet : Dz, il est donc possible de s’allonger sur le Dalet « Dzzz »… et ainsi me l’a confirmé Rav Chemouel Errera z.t.l de la Yeshiva d’Aix-les-Bains, qui était d’origine Turc, où les juifs prononçaient le Dalet : « Dz ». Et ils peuvent ainsi s ‘allonger sur le Dalet du mot E ‘had. Toutefois, nous qui ne prononçons pas de cette manière, nous tâcherons de penser à ces Kavanot en disant le mot E’had.
Aphorisme de Rabbénou Bé’hayé z.t.l dans la Parachat Ekev
Tu dois savoir que le pouvoir de la prière est immense, elle est capable de changer la nature, d’écarter les dangers et d’annuler ce qui a déjà été scellé…