VOUS TROUVEREZ LES REFERENCES EN BAS AVANT L’APHORISME
A) Durant les dix jours de Téchouva (de Roch Hachana et jusqu’à Yom Kippour), dans la prière de la Amida au lieu de dire « béni soit-tu […] HaËl Hakadoch» (le D. Saint) on doit dire : HaMélekh Hakadoch (le Roi Saint). Car lorsque Hachem siège pour juger l’univers, il nous montre sa royauté, et « c’est par la justice que le roi maintient le monde »
B) Si on s’est trompé et qu’on a dit HaËl Hakadoch, tout en s’en souvenant immédiatement (Tokh Kedé Dibour, c’est-à-dire le temps qu’il faut pour prononcer les mots Chalom Alékha Rabbi, (qui est d’environ 3 secondes) et qu’on rectifie aussitôt en disant HaMélekh Hakadoch, on s’est acquitté.
B) Mais si on ne s’en est aperçu que plus tard, on doit recommencer au début de la Amida ; Les Richonim expliquent que la Amida est comparable à une chaine constituée de 19 maillons (19 bénédictions) mais si il manque un maillon, toute la chaine est brisée. Les trois premières Bérakhot, qui sont les bénédictions de louanges, sont considérées comme une seule Bérakha, et si quelqu’un a fait une erreur dans l’une d’entre elles, il doit recommencer la Amida à son début. S’il s’est écoulé un moment plus long que celui qu’il faut pour dire Chalom ‘Aleikha Rabbi, on devra aussi reprendre depuis le début, même si on n’a pas encore commencé la bénédiction suivante.
B) La règle sera la même en cas de doute, et si on ne se rappelle plus avoir dit HaËl Hakadoch ou HaMélekh Hakadoch et qu’on ne s’en souvienne que plus tard, il faut recommencer au début, car on a probablement mentionné, comme on en a l’habitude tout le reste de l’année, HaËl Hakadoch.
Certains décisionnaires rapportent, si l’on a répété 90 fois Baroukh Ata Hachem (sans mentionner le nom de D.) HaMélekh Hakadoch et qu’on se trouve après cela dans un cas de doute semblable, on n’aura pas besoin de recommencer. Mais d’autres sont en désaccord et pensent qu’il ne sert à rien, dans ce cas, d’avoir déjà dit HaMélekh Hakadoch 90 fois. Et c’est cette opinion qu’il faut retenir.
B) Si l’officiant s’est trompé pendant la répétition et a dit HaËl Hakadoch au lieu de HaMélekh Hakadoch et qu’il ne s’est pas repris avant que ce soit écoulé le temps nécessaire pour prononcer Chalom ‘Alékha Rabbi, il ne reprendra pas au début mais seulement la bénédiction de Ata Kadoch. Car à partir du moment où les fidèles ont déjà récité la Kédoucha dans la répétition de la Amida, c’est comme s’ils avait terminé la bénédiction. La bénédiction de Ata Kadoch est alors considérée comme une Bérakha indépendante.
Pour la bénédiction de Hachiva, au lieu de Mèlekh Ohev Tsédaka Oumichpat on dira, pendant les dix jours de pénitence, HaMèlekh HaMichpat.
B) Si on s’est trompé et qu’on a dit : Mélekh Ohev Tsédaka OuMichpat, et qu’on s’en souvienne immédiatement, (tokh kedé dibour) on rectifiera en disant HaMélekh HaMichpat, et on sera acquitté.
B) Si on ne s’en rend compte que plus tard, ou si on a déjà commencé la bénédiction suivante Laminim…, on reprendra au début de Hachiva et on dira HaMélekh HaMichpat, comme il se doit. Et on continuera les Bérakhot suivantes dans l’ordre : Laminim, ‘Al hatsadikim etc.
De même, si on ne sait plus si on a dit Mélekh Ohev… ou HaMélekh HaMichpat et qu’on ne s’en souvienne que plus tard, fût-ce au milieu de Modim, on reprendra au début de Hachiva et on continuera dans l’ordre.
B) Si ce n’est qu’après la fin de la Amida qu’on s’aperçoit qu’on a dit HaËl Hakadoch ou Mélekh Ohev Tsédaka…, où qu’on est dans le doute, on recommencera la Amida en posant la condition suivante : «Si j’ai obligation de recommencer la ‘Amida, je refais cette prière en tant que prière obligatoire, et si je n’ai pas cette obligation, je la dis en tant que prière facultative». Aussi fort que possible, on se concentrera durant la ‘’Amida.
Pour ne pas vous tromper je vous conseille de lire dans un Sidour (livre de priere) 🙂
C) A partir de Rosh Hashana et pendant les dix jours avant Yom Kippour, on rajoute également Avinou Malkénou après la ‘Amida : c’est une supplication très puissante.
D) Même lorsque nous ne récitons pas les supplications (mariage, circoncision, Pidion Haben…) on devra dire malgré tout le texte d’Avinou Malkénou. Même lorsqu’une personne prie seule, elle récitera ce texte.
Il est impossible d’être en accord avec soi-même dans l’ignorance de soi.