CHALOM OUBRAKHA LES AMI(E)S,
Bien que selon la loi il sera permis de consommer les aliments énumérés ci-dessous, malgré tout, beaucoup de communautés ont la coutume de s’en abstenir pendant Péssa’h, même si dans nos générations les raisons ne sont plus valables, la coutume reste en vigueur.
(Mis à part les Kitniyot, nous l’avons déjà expliqué).
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh siman 467 Saïf 8.
a) Certains ne mangent pas d’ail ou d’oignon car à l’époque, il est possible qu’il est été trempé dans de la bière ou dans le whisky.
b) Aussi, du fait que pendant cette fête l’on parle beaucoup Pé – Sah (la bouche qui parle) on fait spécialement attention le soir du Séder à ne pas avoir une mauvaise haleine en mangeant de l’ail ou de l’oignon pour pouvoir raconter l’histoire de Péssah’.
Références : Rabbi Haïm Pinh’as Louria z.t.l dans son responsa Méchiv Halakha Volume 1 Siman 317, Rabbi Betsalel Stern z.t.l dans le responsa Betsel Ha- Hokhma volume 4 Siman 113.
c) Dans certains endroits on ne boit pas de thé pendant Pessah’ la raison est qu’à l’époque, il était possible de trouver des grains de blé dans le thé en vrac.
Références : Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav page 179 Saïf 33.
d) Certains ne prennent pas de sucre et utilisent à la place des dates ou du miel pour adoucir les boissons. Le sucre n’était pas utilisé car à l’époque certains producteurs trempaient le pain dans le sucre, le rendant ainsi Hamets.
Références : Rabbi David Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm Halakhot Pessa’h page 45 Saïf 7, Rabbi Yossef Ben Naïm z.t.l. dans Noheg Bé ’Hokhma page 163, Rabbi Yits’hak Hazan Chlita dans son Séfer LéYits’hak Réah’ Ot 80, Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav page 179 Saïf 33, Rabbi Moché Tolédano z.t.l dans Hachamaïm Ha’hadachim Siman 55, Maguen David siman 2, Otsrot Poské Hakhmé Maroco page 134.
e) Quand il n’y a pas de labelle «Kacher» sur le sucre en cube, il est préférable de prendre du sucre en poudre.
Références : Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh Siman 607 Saïf 8, Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l dans Kaf Hahaïm, sur Ora’h Haïm Siman 607 Saïfs Katans 68 à 78 et 27, Rabbi Yérmiyahou Ménahem HaCohen Chlita Av Beth Din de France dans son responsa Véérim HaCohen volume 1, Rabbi Yits’hak Touvia Weiss Chlita, Rabbi Binyamin Chmouëli Chlita
f) Les pois chiches, petits pois, riz :
1) La coutume dans beaucoup de communautés est de ne pas manger les pois chiches, petits pois, riz, non pas parce qu’ils sont Hamèts mais parce qu’à l’époque, on utilisait des sacs de toile de jute ; Pendant 3 mois se trouvait du riz, 3 mois après, dans ces mêmes sacs se trouvait de la farine, 4 mois après encore, dans ces mêmes sacs, se trouvaient des petits pois, quand une personne voulait prendre du riz il y avait dans sa pelletée des pois chiches des petits pois etc.. mais aussi, il y avait un peu de farine, c’est la raison pour laquelle les Rabbanim de l’époque ont interdit de prendre ces féculents.
Références 1 : Rabbi Chnéour Zelmann z.t.l de Lyadi auteur du Tanya dans le Choul’han Aroukh HaRav siman 453 Saïf 1, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Aroukh, Siman 117, Saïf 4, Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l, dans le Birké Yossef, Saïf Katan 2.
2) Une autre raison parce que en arabe les pois-chiches se disent « Homs » ce qui ressemble au mot Hamets (levain).
Références 2 : Guémara Péssah’im 35a et 114b, Rav Éliyahou Bitton Chlita dans Nétivot Hamaârav page 178 Saïfs 29 et 30, Rav Yossef Ben Naïm z.t.l dans Noheg Bé ’Hokhma page 160, responsa du Rav Yossef Méssas z.t.l dans Maïm Haïm volume 2 siman 42, Rav Baroukh Raphaël Tolédano z.t.l dans son Kitsour Choul’han Aroukh page 133, Rabbi Haïm Palaggi z.t.l dans son Responsa Lev Haïm volume 2 siman 94.
f ‘) Les pois chiches, petits pois, riz : D’autres Kéhilot (communautés) n’ont pas cette tradition, mais il faut soigneusement les trier (3 fois), avant Pessah’, pour s’assurer qu’aucun grain de blé ou de céréale n’y soit mêlé.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Aroukh siman 453, Rav David Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm Halakhot Pessa’h page 45 Saïf 7, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yéhavé Daât volume 1 siman 9 et H’azon Ovadia page 82, Rabbi Yitzhak Ratsavi z.t.l dans le Choul’han Aroukh Hamékoutsar des lois Yéménites volume 3 page 15, Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich Haï Chana 1 Parachat Tsav Halakha 41.
g) Certains ont l’habitude de ne pas manger des aliments contenant des olives, particulièrement les olives noires, durant le mois de Nissan, parce que c’est le début de l’année (d’après le décompte de la Thora), particulièrement les olives noires qui sont acides et aigres, aussi, parce que la consommation d’olives entraîne la perte de mémoire et c’est le mois où nous devons nous rappeler la sortie d’Egypte
Références : Rabbi Yossef Ben Naïm z.t.l dans Noheg Bé ’Hokhma page 28, Rav Yits’hak ibn Danan z.t.l dans Maïm ‘Haïm Siman 190, Rabbi David Ovadia Chlita dans Nahagou Haâm Halakhot Pessa’h, Otsrot HaMaghreb Halakhot Pessa’h et Otsrot Poské ‘Hakhmé Maroco, Guémara Horayot (13b):
Les 5 choses qui provoquent l’oubli de l’étude
Nos maîtres enseignent: il y a 5 situations qui provoquent l’oubli de l’étude:
1) Lorsqu’on consomme les restes de nourritures consommés par une souris ou un chat ; Lorsqu’on consomme le cœur de l’animal ;
2) Lorsqu’on consomme fréquemment des olives ;
3) Lorsqu’on consomme de l’eau qui a servi à un bain ;
4) Lorsqu’on lave ses pieds disposés l’un sur l’autre.
4′) Certains ajoutent: lorsqu’on place quelque chose sous la tête.
Références : Guémara Horayot 13b.