Est-ce que les femmes sont soumises à l’obligation du Kiddouch de Chabbat ?

Est-ce que les femmes sont soumises à l’obligation du Kiddouch de Chabbat ?

Les femmes sont soumises à l’obligation du Kiddouch selon la Torah, même si elles sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot positives liées au temps (comme la Mitsva de Soukkah, des Téphilines, le Loulav …., car il est dit dans les premières Tables de la Loi (Paracha de Yitro):

« Souviens-toi du jour du Chabbat afin de le sanctifier »,

alors que dans les deuxièmes Tables de la Loi il est dit :

« Observe le jour du Chabbat afin de le sanctifier ».

Or, nos Maîtres nous ont transmis que « Souviens toi »(« Zakh’or ») et « Observe » (« Chamor ») ont été dits en une seule parole (Hachem a proclamé lors du Don de la Torah « Zakh’or » et « Chamor » en une seule fois), afin de nous apprendre que :

Toute personne concernée par l’obligation d’observer le Chabbat, est également concernée par l’obligation de se souvenir du Chabbat, c’est-à-dire, de procéder au Kiddouch. Puisque les femmes sont soumises à l’obligation d’observer le Chabbat.

Par conséquent, les femmes peuvent acquitter des hommes de leur obligation du Kiddouch, puisqu’elles sont concernées elles aussi par cette obligation comme les hommes, mais par mesure de pudeur (Tséni’out), il est juste que la femme ne procède pas au Kiddouch pour acquitter des hommes, sauf s’il s’agit de membres de son foyer.

Les enfants qui n’ont pas encore atteint l’âge des Mitsvot ne sont pas soumis à l’obligation du Kiddouch selon la Torah, ils ne peuvent pas acquitter des adultes de leur obligation du Kiddouch.

Le non-voyant peut acquitter les membres de son foyer de l’obligation du Kiddouch.

Références : Guémara Bérakhot 20b, Guémara Bava Kama 87a, Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Hazon Ovadia Halakhot Chabbat.

Aphorisme de nos sages

Nos Sages ont dit que « la médisance tue trois personnes » : celui au sujet duquel on médit, celui qui médit et celui qui écoute. Il s’agit d’une mort spirituelle, ce qui est plus grave encore qu’un meurtre matériel.