Lire la Paracha de la Manne en Hébreu (PDF)
Lire la Paracha de la Manne en phonétique (PDF)
voir aussi le texte de la ségoula
https://www.lejudaisme.org/segoula-de-la-manne-hebreux-et-traduite/
Nos ancêtres se sont retrouvés dans le désert où ils n’avaient plus aucune ressource, aucun espoir de trouver les provisions nécessaires.
Ils se sont tournés vers Moché Rabbénou afin qu’il puisse trouver une solution et celui-ci s’est mis à prier, avec plus d’intensité que jamais. Grâce à cette prière, ils bénéficièrent d’une nourriture céleste, le 15 Iyar la manne, qui les nourrit durant 40 ans.
C’est une ségoula pour la Parnassa (réussite matérielle) de lire le passage de la manne le mardi où tombe la Paracha « Béchala’h », et le 6 Iyar le texte dans la Torah qui parle de la Manne.
C’est le grand Tsadik, le Admour de Riminov, Rabbi Menahem Mendel de Riminov z.t.l. né en 1745, décédé 1815 qui nous le révèle et d’autres grand Tsadikim.
Références : Séfer Or Yékarot page 76.
La sortie d’Egypte a eu lieu le 15 Nissan.
Du 15 Nissan au 15 Iyar, les Bné Israël ne consommèrent pas encore la Manne. Ils consommèrent des Matsot qu’ils avaient emportées avec eux, en sortant d’Egypte.
Le premier jour de la tombée de la manne était le 15 Iyar.
Réferences: Chémot chapitre 16 versets 1-13, Rachi sur Chémot chapitre 16 verset 1 et Séder Olam Rabba chapitre 10.
Le dernier jour durant lequel les Bné Israël consommèrent la Manne était le 15 Nissan 2488.
Réferences: Sefer Yéhochoua [Josué] chapitre 5 verset 12, Talmoud Kiddouchin page 38a., et Séder Olam Rabba chapitre 10.
Il faut ainsi lire le 16ème chapitre du livre de Chémot, du 4ème au 36ème verset, de lire 2 fois le texte en Hébreu ou en phonétique et une fois le texte en Araméen le mardi qui précède la lecture de la Parachat Béchalah et aussi le 15 Iyar. À travers les générations, cette ségoula s’est avérée très efficace et des millions de Juifs l’accomplissent chaque année.
Ensuite, prier Hachem qu’il vous accorde les besoins matériels nécessaires à votre vie.
La manne développait l’intelligence et la sensibilité spirituelle des juifs.
C’est ainsi, qu’au bout de quelque temps, ils méritèrent le nom de « génération de la connaissance » (Dor Déa). Selon le Sifté Cohen, chaque jour la manne purifiait et rendait davantage spirituels chaque juif
Le Rav Elimélékh Bidermann z.t.l.enseigne que la Torah utilise pour la manne le terme « pleuvoir » pour nous rappeler que : combien nous gagnerons d’argent, quand et comment, cela ne dépend pas de nous à l’image de la pluie. C’est entièrement dans les mains d’Hachem!
Nous ne pouvons rien faire pour avoir davantage de pluie (si ce n’est prier pour cela).
De même, il est impossible d’augmenter notre subsistance (sauf par notre prière). Certes nous faisons notre (Hichtadlout), des effort, mais le montant final obtenu ne changera pas, pas une goutte de plus, pas une goutte de moins.
la guémara Taanit 2a et 2b, nous enseigne :
4 clés sont entre les Mains d’Hachem, qu’Il ne confie à aucun émissaire, pas même à un ange :
La clef qui commande les naissances (‘haya – accouchement),
La clef qui commande les pluies (guéchamim),
La clef qui commande la résurrection des morts (té’hiat hamétim) et enfin
La clef de la subsistance (parnassa).