1) L’inauguration du Sanctuaire
2) La mort des fils d’Aaron, Nadav et Avihou
3) Les règles alimentaires concernant les animaux. qui traite entre autres sujets des règles de la pureté et de l’impureté.
Ces règles font partie des plus complexes de toute la loi juive.
C’est dans cette logique de lecture qu’apparaissent les lois concernant les animaux permis et interdits (purs et impurs). Au fond, il n’existe aucune raison rationnelle ou scientifique à ces lois de kacherout (qui restent l’expression de la volonté divine). Pourquoi des animaux ayant les sabots fendus ? Pourquoi des poissons aux écailles et aux nageoires ? Bien sûr sur le plan allégorique, symbolique, les « explications » ne manqueront pas, mais toujours a posteriori de la Révélation. En fait la seule « raison valable », justifiée par Dieu Lui-Même, est mentionnée dans notre paracha. « Voici la vivante que vous mangerez ! », c’est Dieu qui établit la « diète éthique ». Le pur n’est pas une notion théologique ou magique liée aux objets ou aux êtres du monde, mais la définition même de l’acceptation de la volonté divine, et l’impure son contraire.
La Torah, ecrite et orale, est parfois impressionnante !
La Preuve (même si l’on en a pas besoin)
Ce qui suit est une preuve irréfutable envers ceux qui prétendent que la Torah n’est pas un don céleste (mais plutôt une invention humaine):
La Torah nous dit qu’un poisson est pur et apte à être consommé à deux conditions: s’il a des nageoires et des écailles. Si le poisson a des nageoires, il faut vérifier aussi qu’il ait des écailles. C’est alors qu’il est « cacher ». Tandis que si le poisson a des écailles, il nous est inutile de vérifier s’il a des nageoires, Il est cacher. (Houlin 66:). (Nidda, 51b):
Comment la Torah orale peut-elle »se permettre » de donner, clair et net, un tel principe ? La Torah orale a ete ecrite, il y a plus de 1800 ans, comment peut-elle pretendre connaitre parfaitement les poissons pour affirmer que tout poisson qui a des écailles a des nageoires ?
Comment est ce possible d’être sur qu’il ait des nageoires ? Est-ce que nos Sages ont fouilles toutes les mers du monde ? . Rappelons aussi qu’au moment de l’écriture de la Michna, une partie des oceans n’avaient même pas encore été découverte, sans parler de toutes les sortes de poissons que l’on ne connaissait pas… Aujourd’hui, les zoologues recensent quelques 25.000 sortes de poissons…Et inutile de préciser que l’on n’a pas encore trouve un poisson qui contredise le principe énoncé ci-dessus ! »D’où nos Sages savaient-ils tout cela ?
Ils l’avaient appris de Moshe Rabbenou, au moment ou la Torah a ete donnee sur le mont Sinai… » (Tossfoth dans H’oulin 66b).
Cela est Merveilleux, jusqu’aujourd’hui, un tel poisson n’a pas été découvert, sachant que d’innombrables sortes de poissons nous sont connues. De la même manière, Moché avait-il chassé toutes les bêtes du globe pour savoir que seul le porc est un animal ayant le sabot fendu et qui ne rumine pas? Ces données-là ne pouvaient être connues que de Celui qui a créé le monde et qui connaîtrait toutes les distinctions qui caractérisent ses créatures.
C’est ce que dit Rabbi Yishmaël dans le traité de ‘Houlin (59a): « Et le porc, car il a le sabot fendu, lui (seul) et divisé en deux ongles; il ne rumine pas et il est impur pour vous » (Vayikra 11:7). « Le Maître du monde sait qu’il n’y a rien qui ait le sabot fendu tout en étant impur, sauf le porc. C’est pour cela que le verset ne précise que lui. Et le Maître du monde sait qu’il n’y a rien qui rumine tout en étant impur sauf le chameau, le lapin et le lièvre, c’est pour cela que le verset précise, « lui (seul) » pour chacun de ces trois animaux ».
Le mérite de manger cacher
Un jeune homme juif, dans les années 30 à Berlin rencontra un jour un rabbin.
Dans la discussion il lui dévoila qu’il n’est pas du tout pratiquant, et pourtant il ne pouvait pas du tout avaler d’aliments non cacher? La simple pensée de les porter à sa bouche le répugnait! »
Le rabbin commença alors à le questionner sur sa vie ainsi que sur celle de ses ancêtres. Il apprit ainsi que le père du jeune homme était un juif intègre. Il servit dans l’armée du Tsar. Il arriva une fois à l’époque, que les troupes, étant appelées à un certain endroit, furent réduites à un approvisionnement restreint. Le soldat juif qui désirait continuer à manger cacher fut contraint à ne presque rien consommer, son organisme en subissant les conséquences. Un jour, le Tsar en personne vint rendre visite à la caserne et passa ses troupes en revue. Il demanda si l’un des soldats avait quelque chose à déclarer.
Impressionnés par la personnalité éminente du Tsar, pas un soldat n’osa bouger…quand soudain le juif fit un pas en avant. Il demanda au Tsar: « je ne puis être un bon soldat » La troupe fut stupéfaite de l’audace du petit juif qui s’adressait au gouverneur de toute la Russie. Le Tsar demanda pourquoi…Et il répondit « car je ne mange presque pas « . Le Tsar se tourna vers ses généraux pour savoir s’il y avait un quelconque problème avec la cuisine. On lui répondit que non. Le juif expliqua alors que devant respecter les lois de cacherout, il ne pouvait manger, ce qui transparaissait d’ailleurs nettement sur sa mine pathétique.
Le Tsar tint ce juif en estime. Il respecta sa demande et lui octroya le privilège de se rendre chaque jour au village voisin pour aller s’approvisionner comme il faut. Lorsque le jeune homme finit de relater le récit, le rabbin s’exclama: « Maintenant, je comprends d’où vient en toi cette force de manger que cacher. Par cet acte de courage dont ton père fit preuve, par ce don de soi et ce risque qu’il prit pour respecter la cacherout, il imprima dans son sang et dans son âme ce commandement de la Torah de s’éloigner d’aliments interdits. Lorsque tu vins au monde, tu héritas tout naturellement de cette qualité et ton âme te dicte inconsciemment les aliments qu’elle apprécie et ceux qu’elle abhorre! »
Parfois on ne fait pas une Mitsva pour soi même mais pour sa descendance
une histoire du Rambam.
Le Rambam entretenait une correspondance suivie avec un certain grand Sage yéménite de l’époque. Il arriva une fois que ce dernier commença à poser certaines questions à caractère philosophique très pertinentes. Le Rambam s’étonna que de telles questions puissent surgir à l’esprit de ce Sage. Il s’abstint néanmoins de lui répondre. Le Sage ne se découragea pas et redoubla de plus belle avec d’autres questions du même genre encore plus fortes.
Le Rambam se demanda alors comment de telles questions puissent-elles être posées par un juif. Il écrivit dans une lettre en réponse que le Sage aille vérifier sur-le-champ si le cho’tet (l’abatteur rituel) de la ville abattait la viande comme il faut. Ce dernier écouta le conseil du Rambam et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit que depuis treize ans, toute la communauté était approvisionnée en charognes et en bêtes non cacher, ce qui causa ces perturbations dans l’esprit du Sage jusqu’à ce qu’il en arrive à poser de telles questions.
Pour manger cacher
Ce petit commentaire fait référence à l’histoire du Rambam ci-dessus.
Bien que ces commandements n’aient aucun fondement rationnel et transcendent complètement l’esprit humain, nous pouvons cependant nous permettre de faire cette petite comparaison:
Si une personne qui consomme du vin sans modération passe dans un état second, sa conscience étant troublée, donc on peut comprendre que celui qui absorbera des aliments prohibés par la loi juive subira un trouble de sa conscience aussi sournois qu’il soit, tel que nous le démontre l’histoire ci-dessus, car si ce n’était la finesse d’esprit du Rambam, la problème n’aurait pu être décelé.
Les effets d’une nourriture tarèfe (non-cachère) ne se dévoilent pas forcément tout de suite mais c’est parfois à long terme qu’ils causent des dégâts.
Voici ce que nous enseigne le verset:
« Ne vous rendez pas vous-même immondes par toutes ces créatures rampantes; ne vous rendez pas impurs par elles, vous en contracteriez l’impureté (=venitamtem) » (Vayikra 11:43)
Rabbi Ichmaël commente: la faute bouche (métamtem) le cœur de l’homme ». Car l’ expression rendre impur « venitamtem » signifie en même temps « bête », « bouché ». (Yoma 39b). Heureux celui qui respecte comme il faut les lois de cacherout!
LA TROISIEME GUERRE…
Rav Aharon Kotler a rapporte au nom du H’afets H’aim :
– »La derniere guerre marquera le debut de la delivrance. Un vrai juif, qui vit separe des Goyims, n’aura rien a craindre. C’est ce qui s’est passe en Egypte, quand deux personnes buvaient du meme verre, l’un buvait de l’eau, l’autre du sang. Un juif qui se differencie des autres peuples n’a rien a craindre ».
Au moment de la premiere guerre mondiale, beaucoup de juifs allaient prendre conseil aupres du H’afets H’aim, en lui demandant si cette guerre allait etre »Gog OuMagog »…
Le H’afets H’aim avait repondu : »Apres cette guerre, il y aura un laps de temps, puis une autre guerre . Encore un temps d’arret, puis une troisieme guerre. Et avec cette troisieme guerre, viendra Machiah’… »
A propos de la bombe atomique, le Maharil Diskin a dit : »Comment des jeunes gens de Yeshiva peuvent s’inquieter a ce propos ?! Un juif pratiquant, separe des Goyims, ne se trouve pas en danger. Il sera sauve, c’est 100% garanti. Il n’y a aucune question a poser, aucune inquietude ni aucun doute a avoir. Ha-chem a dit : »Et je vous distinguerai des autres peuples, pour que vous soyez a moi » : si vous etes separes, vous etes a Moi ; Si nous sommes separes des Goyims, nous sommes sous la protection d’Ha-chem.
Rabbi Yehochoua Leib Diskin a dit : »Lors de la troisieme guerre, qui precedera la venue de Machiah’, tous ceux qui seront separes des Goyims seront sauves : il ne s’agit pas de faire partie des 36 Tsaddikims caches sur lesquels le monde tient, mais il faut se separer des lois Goys, de leur culture, de leurs journaux, de leur musique, de leurs livres »…
Nos Sages nous enseignent qu’a la fin des temps, le verset qui a ete dit pour l’Egypte s’appliquera aussi : »Le peuple qui t’a asservi, Je le jugerai par le sang, le feu et la fumee ». Dans le Zohar (Parashat Waera), on demande : »Comment y aura t’il du sang et du feu dans le monde ? Qui commencera ? Qui sera puni en premier ? »
Et le Zohar repond : »Ishmael, car l’ange d’Ishmael accuse toujours Israel, plus que les autres nations. Ishmael est l’associe d’Amalek… Pourquoi pendant 1300 ans, Ishmael va dominer la terre d’Israel ? Parce qu’il fait la Brith Mila. Malheur au jour qui a vu naitre Ishmael, et qui l’a vu se circoncire. A cause de cela, l’ange d’Ishmael a demande, pendant 400 ans, une partie de la terre d’Israel, en expliquant : »Celui qui se circoncit n’a t’il pas de part dans la terre d’Israel ? ». Ha-chem lui a repondu : »Si, mais les Bne-Israel accomplissent cette Mitswa comme il se doit [et pas vous] ». Mais l’ange d’Ishmael a proteste, et a demande une parcelle de la terre, par le merite de la Mila. La domination de la terre lui a ete accordee pour un temps limite.
Les enfants d’Ishmael empechent les juifs de revenir sur leur terre, et ce jusqu’a ce que la date limite arrive. A ce moment-la, les fils d’Ishmael [arabes] feront la guerre dans le monde entier, et se leveront contre les fils de Edom [occident]. Il y aura alors une guerre sur terre, une guerre sur la mer, et une guerre proche de Jerusalem. L’un des camps gagnera l’autre [une fois l’un, une fois l’autre, il n’y aura pas de reelle victoire], et la terre d’Israel ne sera pas livree aux fils de Edom.
A ce moment-la, un peuple lointain se levera contre l’empire Romain [occident], et cet affrontement durera 3 mois. Les peuples se reuniront et tomberont entre leurs mains, jusqu’a ce que tous les fils de Edom se levent contre lui, de tous les coins de la terre. Alors Ha-chem se reveillera contre eux… Puis Ha-chem tiendra les coins de la terre, et la debarrassera des mecreants, c’est-a-dire des fils d’Ishmael, comme un homme secouerait une nappe… »
Le Admour de Chomer Emounim, qui vit a Bne-Brak, avait dit, deux semaines avant la tragedie du World Trade Center : »L’Amerique va payer tres cher le fait qu’elle ne laisse pas Israel riposter contre la vague de meurtres qu’elle connait aujourd’hui. Ha-chem n’aime pas qu’on frappe ses enfants… »
NOS RABBANIMS
En pleine priere de Rosh Hashana, un homme remarqua que le Admour de Vijnitz pleurait . C’etait juste apres qu’il ait lu le passage »Qui meritera de monter sur la montagne de Ha-chem, et qui pourra se tenir a l’endroit de Sa Saintete ? Celui qui a les mains propres et […] n’a pas prete serment a faux en Mon nom ». L’homme se demanda : »Pourquoi le Rav pleure t’il a ce moment-la ? Est-il possible qu’il ait transgresse cette interdiction de ne pas preter de faux serment…? ». A la fin de la priere, chacun s’approcha du Admour de Vijnitz pour lui souhaiter »Shabbat Shalom », et le Rav expliqua alors a l’homme:
– »Nos Sages nous enseignent qu’au moment ou l’homme descend sur terre, on le fait jurer : »Sois Tsaddik, ne sois pas Racha (mecreant), et meme si tout le monde te considere comme Tsaddik, sois toujours un Racha a tes yeux ». Qui peut dire avoir accompli comme il faut cette promesse ? En arrivant sur terre, l’homme oublie qu’il a une mission, et en grandissant il se rend compte que dans ce monde il peut gagner de l’argent et s’acheter beaucoup de plaisirs… ».
UN PETIT EFFORT…
Souvent les Rabbanims nous demandent de lire des Tehilims. Nous ne remettons pas en cause l’effet extraordinaire que nos prieres et nos Tehilims sur tout le peuple, cependant… Il est parfois difficile de prendre le temps de s’asseoir, d’ouvrir le livre des Psaumes, d’en lire quelques-uns…
Apprendre par coeur un ou plusieurs Tehilims est une excellente solution a ce problème ! Il suffit d’en choisir un ou deux, et de les réciter plusieurs fois dans la journée, a n’importe quel moment, puisque cela ne prend pas de temps !
Nous l’ignorons, mais souvent nous en connaissons déjà plusieurs par coeur, sans le savoir. Par exemple, les Tehilims qu’on lit dans la prière du Shabbat sont généralement chantes, et donc connus : »Leh’ou Neranena, Chirou laHa-chem chir H’adash, etc ». C’est aussi le cas du Hallel qui est compose de Psaumes que nous connaissons : »Bétset Israel, Lo Lanou »… Choisissez-en un ou deux, de préférence ceux dont vous connaissez la traduction, et ce sera »votre » ou »vos » Tehilims. A réciter autant de fois que vous le pourrez, chaque fois que vous le pourrez ! Si vous n’en connaissez aucun, sachez que le Psaume 117 ne se compose que de 2 petites phrases…