HALAKHA N°1
La prière est le service du cœur ; par conséquent, l’essentiel dépend de la kavana, la concentration de l’esprit.
A l’époque, les pieux s’isolaient et orientaient leur pensée sur le sens de leur prière, jusqu’à ce qu’ils arrivent à se rapprocher d’un niveau prophétique.
Si une pensée étrangère leur venait durant leur prière, ils se taisaient jusqu’à ce que cette pensée puisse disparaître.
Références : Guémara Bérakhot pages 30b et 31a, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choulhan Aroukh section Ora’h ‘Haïm siman 93 saifs 1 et 2, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choulhan Aroukh section Ora’h ‘Haïm siman 91 saif 1, Rabbi Israël Méïr Hacohen dans le Michna Beroura saif katan 1, Rabbi Abraham Yitshak Kook dans Olat Reïya volume 1 page 29.
Beaucoup de personnes éprouvent une grande difficulté à se concentrer ; déjà à l’époque du Talmud, des maîtres de la Guémara se plaignaient de la difficulté de se concentrer durant la prière, et même si l’on a rêvassé durant la majorité de la prière, on ne désespérera pas, mais on se concentrera pour ce qu’il en reste. Et l’on ne pensera surtout pas : « Puisque je ne me concentre pas correctement, il vaut mieux que je ne prie pas
Références : Talmud de Jérusalem Guémara Berakhot chapitre 2 Halakha 4.
HALAKHA N°2
Le mérite de ceux à qui il est difficile de se concentrer, et qui malgré cela s’y efforcent et y réussissent durant quelques bénédictions, on un mérite plus grand et réussissent à s’élever à de plus hauts degrés que de ceux qui se concentrent facilement pendant toute la prière.
Celui qui a concentré sa pensée pendant la première des dix-huit bénédictions de la ‘Amida est quitte de son obligation, bien qu’il ait dit le reste de la prière sans kavana.
Références : Rabbi Yossef Karo dans le Choulhan Aroukh section Ora’h ‘Haïm siman 63 saif 4 et siman 101 saif 1.
Aphorisme de nos sages
Ce n’est que lorsque l’homme marche en accord avec D. et qu’il participe à l’affinement de son caractère, qu’il peut atteindre son but.
Dr. Rav Abraham Yéhochouâ Twerski Chlita