Consommer de la Matsa veille de Pessah
Il est interdit de consommer de la Matsa, la veille de Pessah, afin que l’on puisse la consommer avec appétit lors du Séder.
Le soir qui précède le Séder ainsi que la journée du 14 Nissan, il est permis de consommer de la « Matsa ‘Âchira » (galette au jus de fruits ou du vin sans eau), jusqu’à la dixième heure, car on ne peut s’acquitter de son obligation le soir du Séder avec cette Matsa, mais surtout pas la Matsa normale.
Il est permis de donner à manger à un enfant de la Matsa s’il ne sait pas encore raconter la sortie d’Égypte. En revanche, on n’en donnera pas à un enfant qui a la capacité de raconter la sortie d’Égypte.
Références : Talmoud Babli Péssah’im page 36a, Talmoud Yérouchalmi chapitre 10 Halakha 1, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh section Ora’h ‘Haïm chapitre 471 saif 2, Rabbi Yaakov Haim sofer z.t.l. dans le Kaf Ha’haïm section Ora’h ‘Haïm siman 471 saif Katan 22, Rabbi Israel Méir HaCohen z.t.l. dans le Michna Béroura Siman 471 saif Katan 12, Piské Techouvot Siman 471 note 11, D’après les dernières lois de Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. et du Richon Létsion Harav Its’hak Yossef Chlita.
Certains en interdisent la consommation même à partir de Roch ‘Hodech Nissan. Chez ‘Habad à partir de Pourim.
Références : Rabbi Moché Feinstein z.t.l . dans son Responsa Iguérot Moché volume 1 siman 155, Chaaré Halakha Ouminhag du Rabbi de Loubavitch z.t.l. volume 2 chapitre 190
Si une personne qui a consommé par inadvertance de la Matsa la veille de Péssah’, doit réciter le Birkat Ha-Mazon.
Références : Rabbi Moché Cohen Drihem z.t.l. dans son Séfer Véhéchiv Mochésection Orah’ H’aïm siman 28
Matsa Achira
La farine de Matsa qui est mélangée avec de l’huile ou du sucre ou du jus de fruit et recuite au four, ou bien frite dans un peu d’huile ne peut être mangée la veille de Pessah (même si la bénédiction est Mézonot).
Une Matsa qui a été émiettée et bouillie est considérée selon toutes les opinions comme ayant le statut de Mézonot et peut être consommée la veille de Pessah.
APHORISME DE NOS SAGES
Qui ne s’aime pas ne peut guère aimer les autres Rabbi Méïr d’Apta.
voir aussi Matasa Achira