1°) Bien que cet événement ne se soit pas déroulé le 25 Décembre, mais au cours de Pessah (la pâque). Cette date du 25 Décembre fut choisie, car les non-juifs célébraient à cette date, la fête d’une divinité païenne d’origine nordique, « Santa Klaus ». Les païens apportaient des bûches de bois devant la cheminée de la maison à une idole en forme d’un sapin décoré. Le but de ce cérémonial était d’obtenir les faveurs de l’idole afin de ne pas manquer de bois l’hiver. Il est donc interdit de posséder un sapin de Noël, puisqu’il s’agit d’une pratique idolâtre.
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han ‘Aroukh section Yoré déa Hilkhot Avoda Zara Siman 150 saif 3 voir les commentaires de Rabbi David HaLévy Ségal z.t.l (Taz) dans Touré Zahav, Rabbi Yossef Bensamone z.t.l dans son Responsa Edout BéhYossef page 284, le Rabbi Rachab z.t.l, Rabbi Menahem Mendel Schneerson z.t.l. le Rabbi de Loubavitch z.t.l dans son Sefer Siyah Sarfé Kodech page 192 et dans le Hayom yom du 17 Tevet 5703 et dans Sihat HaRabbi Parachat Vayéchev 1er jour de Hannouka 5750 et dans Chaâré Halakha OuMinhag Volume 3 pages 64 à 67, Rabbi Chalom Rokeach z.t.l de Belz (Sar Shalom) dans son Séfer Dover Shalom au nom du Rabbi Dov beer de Mézritch z.t.l, Rabbi Tsvi Élimelekh Chapira z.t.l. de Réminov dans son séfer Réguel Yéchara, Rabbi Chmouel Baroukh Ganout z.t.l, Rabbi Binyamin Chlomo Amborger Chlita dans Chorché Minhagué Achkenaze, Rabbi Yossef Liberman Chlita dans Téchouva Béyéréhon HaTorani Moria Makhon Yérouchalaim guilyons 161 à 164, Rabbi Yissakhar Dov de Bouska z.t.l. dans son sefer Orsar Yad Hahaim témoigne que le Maarcha n’étudiait pas le soir de Noël, Rabbi Hanokh Henich Méir Tetelbaum z.t.l, dans son responsa Méfanéa’h Né’élamim chap.4 note 64, Rabbi Gabriel Tsiner Chlita Nité Gabriel Hilkhot ‘Hanouka page 386 et suivantes.
2°) Certains Juifs d’Europe orientale lisaient dans un parchemin secret « Massé Yicho » ou Toldot Yicho apparus en hébreu au XIIIe siècle, citant les interprétations antérieures écrites en Araméen, contenant la naissance et l’histoire d’un Yéhochouâ, qui le décrit comme le fils illégitime de Marie par le soldat romain Panthera. Selon ces récits, les pouvoirs de Jésus proviennent de la magie noire, les Romains de l’époques n’acceptaient pas la magie noire ni la sorcellerie et l’ont donc mis à mort. Rabbi Yossef Liberman z.t.l dans son séfer Michnat Yossef, rapporte que ce soir-là est celui de la naissance de Yicho (Jésus) et 8 jours après c’est le jour de l’an, jour de sa circoncision.
Références : Hésroné Hachass, Guémara Chabbat page 104b, Guémara Haguiga page 4b, Braita Sanhedrin pages 107b et 103a, Guémara Sota page 47a, Talmoud de Jérusalem dans la Guémara Chabbat page 14, Talmoud de Jérusalem dans la Guémara Haguiga, Igueret Téman de Rabbi Moché Bar Maimon z.t.l., Rabbi Yéhouda Halévy z.t.l. dans le Kouzari section 3 paragraphe 65, Rabbi Moché Bar Nahman z.t.l. dans la dispute de Barcelone avec Pablo Christiani en 1263 paragraphe 49 et paragraphe 22, Vikoua’h de Rabbenou Yehiel mi-Paris z.t.l, Rabbi Aryé Kaplan z.t.l. dans The real Messiah? page 17, Rabbi Moché Bar Maimon z.t.l. dans Michné Torah Madda Yessodé HaTorah chapitre 8 halakhot 7 et 9.
Conclusion
Il existe effectivement des Minhaguim (Traditions) d’étudier ou pas le soir de Noël.
a) Les ‘Hassidim ont le Minhag (l’habitude) de ne pas étudier la Torah le soir, la veille du 25 décembre,
b) En Galicie, Nittel est observé le 6 janvier.
c) Les Belz Hassidim le font le 5 janvier, surement par le fait que les Grecs orthodoxes et l’église russe fêtent Noël le 6 janvier.
e) Cette coutume de ne pas étudier a beaucoup été répandue par le mouvement Habad et bien qu’elle possède plusieurs sources fiables (voir toutes les source rapportées),.
f) La grande majorité des communautés juives Sépharades et Achkénazes n’accordent aujourd’hui aucune importance à ces restrictions et beaucoup de Guédolim (les géants de la Torah) on conclus que l’habitude dans les Yéchivoth, est d’étudier le soir de Noël et que les klipot sont hors de contrôle, face au feux de notre sainte Torah, même à Jérusalem où il y a beaucoup d’églises, on a l’habitude et le devoir d’étudier même le soir de noël, comme tous les autres soirs, et qu’au contraire, la meilleure manière d’annuler les effets néfastes, c’est précisément d’étudier d’avantage avec ferveur, justement ce soir-là et celui du 31 décembre (jour de la St Syl…… le pape qui ordonna les massacres de Juifs ce soir-là), de se renforcer dans l’étude de la Torah et mettre fin à cette peur et repousser les forces du mal et la terreur grâce à l’étude de notre sainte Torah et grâce à cette attitude, nous mériterons la protection et la bénédiction d’Hachem, Amen.
Car le principal problème de cette coutume, est le bitoul Torah. C’est une faute grave de ne pas étudier la Torah lorsqu’on en a l’occasion, et ceci est loin d’être évident sur le plan Halakhique.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans son responsa Yabia Omer volume 7 section Yoré Déâ siman 20, Rabbi Chlomo Zelmann Auerbakh z.t.l Roch Yéchiva de Kol Torah dans son responsa Minhat Chlomo Siman volume 7 section Yoré Déâ siman 20, Rabbi Moché Sternbouch z.t.l dans Téchouvot Véhanhagot de volume 1 Siman 551, Rabbi Arié Leïb Gainsbourg z.t.l dans son Séfer Chaagat Aryé, Rabbi Yaâkov Kanyevski z.t.l le Stépeler dans son sefer Orhot Rabbénou volume 1 page 193, Rabbi Haim Kanyevski Chlita dans les notes du livre Chémirat Hanéfech au nom de Rabbi Abraham Yéchâyahou Karelitz z.t.l le Hazon Ich, Rabbi Hizkiya DiSilva z.t.l dans le Péri Hadach, Rabbi Mordékhaï z.t.l. de Salonime au nom de Rabbi Chmouel Hiler z.t.l grand rabbin de Tsfat, Rabbi Yossef Liberman Chlita dans Téchouva Béyéréhon HaTorani Moria Makhon Yérouchalaim guilyons 161 à 164, Rabbi Haim Abraham Zilber z.t.l dans son sefer Erez Halévanon.
Si j’ai rapporté ces Halakhot, qui ont choqué plus d’une personne, c’est surtout pour que l’on apprenne les différentes sources et opinions des sages d’Israël.
Un soir de Noël, j’ai organisé un cours et une autre communauté était outrée que l’on puisse étudier la Torah ce soir-là.
Des érudits en Torah ne peuvent être choqués, il ne faut pas être obtus et fermé face à l’océan de connaissances de notre sainte Torah, il faut apprendre et connaitre notre histoire.
Qu’Hachem nous donne le Daât, la sagesse, et un bon discernement, Amen.