Chémini Atséret et Simha Torah
La fête de Chémini Atséret est comparée au dernier repas qu’un roi offre à son fils qui déclare : Mes enfants, il m’est difficile de me séparer de vous, restez encore un jour avec Moi. »
Références : Rabbi Haïm Vital z.t.l. dans Chaâr Hakavanot page 104a, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Hazon Ovadia volume sur Souccot page 451.
En général, on garde le Loulav jusqu’à la veille de Pessah, il servira de combustible pour brûler le Hamèts, et certains ont l’habitude de faire de la confiture après la fête avec l’Étrog et d’en manger pour TouBichvat, le Nouvel An des arbres.
Références : Talmoud Babli Guémara Souccah pages 42b et 44a, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef Siman 664, Rabbi Moché Ben Maimone dans le Rambam Halakhot Bérakhot chapitre 11 Halakha 16, Rabbi Its’hak Even Guiat dans Méa Chéârim Halakhot Loulav page 113, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430, Rabbi Éphraïm Zalman Margaliot z.t.l dan son Sefer Maté Éphraïm, Rabbi Mordékhaï Zéèv Ségal z.t.l dans Elef Hamaguen Siman 660.
En Israel
Chémini Atséret et Simhat Torah s’étend sur 1 seul jours on ne prendra pas le Loulav.
En dehors d’Israël, cette fête s’étend sur deux jours :
Chémini Atséret:
Simhat Torah:
on mangera encore dans la Souccah sans réciter la Bérakha de «Léchev Bassouca » et on ne prendra pas le Loulav.
Références : Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia section Souccot page 479, Rabbi Yitshak Yossef chlita dans Yalkout Yossef Siman 668.
Cette fête, est indépendante de Souccot d’où la bénédiction de Chéhé’hiyanou, dans le Kidouch que l’on récitera qu’après la sortie des étoiles.
Références : Massekhet Sofrim Perek 19, Guémara Roch Hachana 4b, Guémara Souccah 48a dans Rachi et Tosfot, Rabbi Zéèv Wolf Layter z.t.l dans son Responsa Beth David section Ora’h Haïm Siman 465, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 4 Siman 51 et volume 10 Siman 49 et Responsa Yéhavé Daât volume 3 Siman 34 et H’azon Ovadia volume sur Souccot page 430, Yalkout Yossef Section Moâdim page 184, Rabbi Moché Feinstein z.t.l dans son Responsa Iguérot Moché Ora’h Haïm Volume 4 Siman 101 Ot 1.
Avant la fête, il conviendra de préparer une bougie de 24 heures pour Yom Tov.
Les femmes mariées, allumeront au moins 2 bougies et réciteront la bénédiction suivante :
בָּרוּךְ אַתָּה יְיָ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם, אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ לְהַדְלִיק נֵר שֶׁל שבת ויום טוב.
«Baroukh Ata Ado-Naï Elo-Hénou Mélèkh Haôlam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Léhadlik Nèr Chel chabbat VéYom Tov»
«Béni sois-Tu, Hachem, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné d’allumer la lumière de chabbat et de la fête».
Références: Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 263 Saïf 5, et Siman 514 Saïf 11. Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 151 et dans son responsa Yabiâ Omer volume 9 section Ora’h Haïm Siman 60.
La prière de la pluie
Aussi bien en Israël qu’à l’extérieur le 22 Tichri, jour de Yom Tov nous commencerons à partir de Moussaf à réciter dans la Amida la prière de la pluie «Machiv Arouah Oumorid Haguéchem».
Celui qui s’est trompé dans Moussaf ou dans Minha de Chémini Atséret, ou pendant toute la saison d’hiver et à dit « Morid Hatal » au lieu de « Machiv Arouah’ Oumorid Haguéchem » :
a) s’il s’est aperçu avant de dire « Méhayé Hamétim » ; il reprendra à « Ata Guibor et dira « Machiv Arouah ».
b) s’il a prononcé le nom d’Hachem de la bénédiction « Méhayé Hamétim », il ne reprendra pas la Amida et continuera.
Références : Michna de la Guémara Taânit, Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh section Ora’h Haïm Siman 114 Saïf 5 et Siman 104, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans H’azon Ovadia volume sur Souccot page 485, Kitsour Choul‘han Aroukh Yalkout Yossef Siman 668 Saïf 28,
Aphorismes du Rabbi de Loubavitch :
Il est inutile de rationaliser ou d’intellectualiser notre relation avec Hachem, nous devons la ressentir.