Halakha N°1
Accepter du Lachon Harâ.
Il est interdit de croire à des paroles de Lachon Harâ (médisance), car à cause d’elles, celui dont on parle serait déprécié à nos yeux. On dit que la faute de celui qui croit au Lachon Harâ est encore plus grande que celle de l’émetteur.
Références : Rabbi Moché Bar Maimon z.t.l dans le Rambam Halakhot Déôt chapitre 7 Halakha 3, Rabbi Israel Méir Hacohen z.t.l dans le Chémirat Halachon Chapitre 6.
Halakha N°2
Il est également interdit d’écouter (volontairement) du Lachon Harâ, même si l’on a l’intention préalable de ne pas y croire. Cependant cet interdit diffère du précédent, car il ne concerne que des paroles de médisance qui n’ont pas d’utilité pour nous, qui ne nous concernent pas. Mais si l’on vient nous parler de quelqu’un avec qui l’on voudrait s’associer professionnellement ou faire un Chidoukh (rencontre en vue d’un mariage) ou d’autres situations similaires, il est permis d’écouter celui qui vient nous informer et de craindre ce qu’il nous dira (à condition de ne pas le croire formellement, et que ses intentions soient bonnes, mais si il vient pour critiquer gratuitement, même si cela nous concerne, on ne pourra même pas l’écouter.