Vous trouverez les références de chaque chapitre en bas avant l’Aphorisme
A) Yom Tov fait référence aux jours de fêtes bibliques suivants : Roch Hachana ; les deux premiers jours de la fête de Souccot ; Chemini Atséret ; Sim’hat Torah ; les deux premiers jours et les deux derniers jours de Pessa’h ; Chavouôt.
De façon générale, on s’efforce de manger de la viande pendant Yom Tov parce que cela souligne un moment de réjouissance.
B) Et même si l’on n’éprouve pas de plaisir à en consommer, ce n’est pas une raison suffisante pour ne pas accomplir la Mitsva. Par contre, celui que la viande dégoûte n’a pas l’obligation d’en consommer. Ni du vin, d’ailleurs.
C) Certain Poskim rapportent que durant Yom Tov, si c’est une Mitsva de consommer de la viande, ce n’est effectivement pas une obligation.
D) Et d’après certains Poskim encore, cette Mitsva n’est même pas en vigueur tant que le Beth Hamikdach n’est pas reconstruit.
E) En cas de force majeure, il est possible de substituer un mets de votre goût et qui vous fait plaisir : comme, par exemple, un mets à base de viande végétale.
Durant Chabbath
F) Pour Chabbat, la loi est plus souple que pour Yom tov : celui qui déteste la viande n’a aucune obligation d’en consommer puisqu’il n’en retire aucun plaisir.
Références des Halakhot
A) Références : Rabbi Yossef Karo dans le Choul’han Aroukh section Orah Haim siman 597 saïf 1 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 6 Siman 33 ; Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans le Responsa Or Létsiyone Volume 3 page 195 ; Rabbi Moché Chtenbokh Chlita dans son responsa Moâdim Ouzmanim volume 7 Siman 114 ; Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot Siman 695 saïf 2 et Siman 494 saïf 11 note 62 au nom de Darké Téchouva section Yoré Déâ Siman 89 saïfs 14 et 19 ; Rabbi Gabriel Zinner Chlita dans Nité Gabriel Siman 71.
B) Références : Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot Siman 529 saïf 9.
C) Références : Rabbi Israël Méïr Hacohen dans Michna Béroura, chapitre 529 saïf Katan 11 et dans le Biour Halakha passage Kétsad sur Choul’han Aroukh – section Ora’h ‘Haïm siman 529 saïfs 2-3 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yéhavé Daât volume 6 siman 33 explique bien cette Mitsva ; Rabbi Méïr Bransdofer Chlita dans son responsa Kané Bossem volume 4 siman 32, ; Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot Siman 529 saïf 10.
D) Références : Rabbi Israël Méïr Hacohen dans le Biour Halakha passage Kétsad sur Choul’han Aroukh section Ora’h ‘Haïm siman 529 saïfs 2-3 ; Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Hazon Ovadia Halakhot Yom Tov page 95 ; Rabbi Simha Rabinovitch dans Piské Téchouvot Siman 529 saïf 10 notes 34 et 39.
E) Références : Rabbi Yaâkov Haïm Sofer z.t.l. dans Kaf Ha’haïm siman 529 saïf 29 ; Rabbi Yohanan ben Moché Prechel dans son sefer Vayechev Moché siman 2 saïf 106 ; Rabbi Moché Chtenbokh Chlita dans son responsa Moâdim Ouzmanim volume 7 siman 11 page 8 passage Véyéssod Lidvarénou à propos du vin et page 9, passages Véniré, Oulefi Darkénou ; Rabbi Moché Zev Zorgor dans son sefer Vayechev Moché siman 2 saïf 106.
F) Références : Rabbi Chnéour Zelman z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Harav siman 242 saïf 2 ; Rabbi Ménaché Klein z.t.l. dans son Responsa Méchané Halakhot Volume 8 siman 234.
Aphorisme de nos Sages
Nous pouvons tout dire, si nous le disons avec amour et pour le bien.