Halakha 1
Nous voyons dans notre génération une chose courante,
Nous avons pris l’habitude de lire les Psouké Dézimra (les Psaumes de Téhilim de Barouh Ché-Amar à Yichtaba’h dans la prière du matin) , le Chémâ etc. avec rapidité, et pourtant nos Sages conseillent unanimement de lire doucement, je cite : « Nous ne récitons pas les Mizmorim rapidement, mais doucement et calmement ».
Nous devons lire doucement, afin de ne pas sauter les mots ou les lettres, ou tout simplement les avaler et nous devons lire comme si nous comptions des pièces d’argent et de ne surtout pas perdre une seule pièce !
Références : Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh,section Ora’h Haïm Siman 51 Saïf 8, Rabbi Moché Isserlas z.t.l. dans Darké Moché Siman 5 Ot 1 , Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l dans Michna Béroura Saïf Katan 12 et Saïf Katan 8 et dans Béer Étev Saïf Katan 8, Rabbi David Yossef chlita dans son responsa Halakha Béroura, volume 1 dans le Choul’han Aroukh, section Ora Haïm Siman 4.Rabbi Yéhouda Hassid dans le Or Zaroua Volume 2 Siman 42, Rabbi Haim Yaakov Sofer z.t.l. dans le Kaf Hahaïm Siman Siman 294 Saïf Katan 13, Rabbi Aharon Zakaï Chlita dans son Sefer Limnoâ Mikhchol siman 2 Saïf 12 et 13, Rabbi Chnéour Zelman z.t.l. dans le Choul’han Aroukh Arav Siman 51 Saïf 1 (62).
Halakha 2
Prenons des exemples concrets :
1er exemple : Lorsque nous récitons une bénédiction, Nous disons : Baroukh Ata Ado-Naï et non Baroukhata.
2eme exemple : Comme le mot « Ata » fini par un A et le nom de D. commence par la lettre « A »,(comme ceci Baroukh Ata Ado-Naï….) il faut être très vigilant et ne pas avaler un « A » et ne pas dire Baroukh AtaDonaï.
3eme exemple : Baroukh Ata– ADO-NAÏ Elo-hénou Mélèkh Haôlam et non « Mélèkhaôlam ».
Il est évident qu’Hachem comprend les cœurs, mais nous, nous devons faire notre maximum pour ne pas se faire prendre dans le piège de la vitesse et de bien prononcer.