a) En règle générale, si il y a une Mila le 17 Tamouz (qui tombe en son temps), le Mohel, le père de l’enfant, le Sandak ou encore un Hatan dans les 7 jours de son mariage, et plus forte raison les autres ont l’obligation de jeûner.
Références Rabbi Ovadia Yossef z.t.l. dans Yabiâ Omer volume 5 Siman 40, Rabbi Yéhouda Aïach z.t.l dans le Responsa Beth Yéhouda Yoré Déâ, Siman 31, Péri Aadam volume 4 page 41, Rabbi Haïm Yossef David Azoulay z.t.l dans Birké Yossef Siman 549, Responsa Zérâ Émet volume 3 Siman 77, Rabbi Its’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Halakhot des 4 jeunes page 533 Saïf 9,
b) Par contre, le jeûne du 17 Tamouz qui tombe Chabbat et qui est repoussé au dimanche soit le 18 Tamouz, seulement et uniquement :
- le H’atan dans les 7 jours de son mariage,
- le Mohel,
- le père de l’enfant,
- le Sandak.
Seront autorisés à manger après la moitié de la journée, environ vers 13h30, mais les autres personnes jeûneront.
Mais s’il y a dans la synagogue une coutume de jeûner ont devra suivre la tradition de l’endroit.
Références : Guémara Érouvin page 40b, Or Zarouâ, Halakhot de deuil, Siman 140, Rabbi Ovadia Yossef z.t.l dans Yabiâ Omer volume 2 siman 30 Ot 5 et Yéhavé Daât volume 3 Siman 37 et au volume 1 siman 27 Saïf 10 et dans H’azon Ovadia Halakhot les 4 Taâniyot page 46 et 394, Rabbi Its’hak Yossef Chlita dans Yalkout Yossef Ora’h Haïm siman 550 et Halakhot des 4 jeunes page 533 Saïf 9 et dans Kitsour choulhan Aroukh Yalkout Yossef Even Haézer Perek 18, Rabbi Méïr de Rothenburg z.t.l. dans le MahaRam de Rothenburg Siman 227, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le tour Choul’han Âroukh section Ora’h Haïm Siman 559 Saïf 9, Rabbi Éliya Chapira z.t.l dans Éliya Rabba Siman 559 Saïf Ot 25, Rabbi Yaâkov Méchoulam Oreinchteïn z.t.l dans Yéchouôt Yaâkov section Ora’h Haïm Siman 559 Saïf Katan 5, Rabbi Abraham Danzig z.t.l. dans Hayé Adam Klal 136 Siman 24, Rabbi Chlomo Ganzfried z.t.l dans le Kitsour Choul’han Âroukh Siman 125 Saïf 8, Rabbi Israël Méïr HaCohen z.t.l. dans Michna Béroura Siman 559 Saïf Katan 37 et dans Chaâré Tsioun Saïf Katan 39, Rabbi Chlomo Zelmann Auerbach dans Chalmé Moëd page 474, Rabbi Malkiel Tsvi HaLévy Tenenbaum z.t.l. dans son Responsa Divré Malkiel volume 3 Siman 26, , Responsa Vayaân Moché section Orah Haim Siman 77, Responsa Kiryat Hana David volume 2 Siman 75, Rabbi Moché Malka Chlita dans son Responsa Vééchiv Moché Siman 36, Rabbi Yits’hak Ben Moché de Vina z.t.l. dans le Or Zarouâ Halakhot de deuil Siman 140, Rabbi Ben Tsion Aba Chaoul z.t.l dans le Responsa Or Létsiyone Volume 3 Perek 29 Siman 9, Rabbi Binyamin Hotta Chlita dans Ki Ba Moëd dans le livre des 4 jeunes Siman 559 Saïf 90.
a) Même si le jeûne est repoussé au dimanche, nulle personne ne peut s’autoriser de manger, sans problème de santé.
Références Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Choul’han Aroukh, Siman 550, Saïf 1, Rabbi Éliyahou Chapira z.t.l dans Éliyahou Rabba 549 Ot 7 , Rabbi Israël Meïr Hacohen z.t.l. dans Biour Halakha Siman 550, Rabbi Haïm Hizkiyahou Médini z.t.l. dans Sdé Hémed Section 2 Siman 2.
b) Il est mentionné dans Zékharia, Chapitre 8, Verset 19 « Ainsi parle Hachem :
Le jeûne du 4ème mois (17 Tamouz),
le jeûne du 5ème mois (9 Av),
le jeûne du 7ème mois (jeûne de Guédalia)
et le jeûne du 10ème mois (10 Tévèt)
« se transformeront pour la maison de Yéhouda en jours d’allégresse et de joie, en fêtes de réjouissance ». Nous sommes confiants, que Béézrat Hachem, cette prophétie se réalisera très prochainement, Amen.
Références: Talmoud Babli dans la Michna Taânit 26 et 28, Toséfta Sota Chapitre 6, Sifri Parachat Vaéthanan, Talmoud Yérouchalmi Chapitre 4, Talmoud Babli Guémara Roch Hachana page 18.