La paracha CHÉLAH LÉKHA contient 2 commandements positifs et une interdiction.
- Prélèvement de la halla.
- Les tsitsit à mettre aux coins du vêtement.
- Interdiction de se laisser égarer par le penchant du cœur ou par ce que voient les yeux.
La sidra s’ouvre sur l’envoi des méraguélim, (explorateurs), en vue de la conquête de Kénaâne (Israël). Cette mission, aura des
conséquences néfastes pour le peuple : le rejet de la terre d’Israël que Achem leur offrait leur a valu d’errer dans le désert quarante années, le temps que toute cette génération y disparaisse. Par contre Yéhochoua et Calev dirent : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, est bon, il est excellent. ». Cependant, à partir du moment où les autres explorateurs dirent du mal sur la Terre d’Israël, les propos de Yéhochoua et Calev restèrent sans effet. La diffamation était déjà enregistrée dans le cœur des enfants d’Israël.
Maintenant, il devient évident pourquoi la Torah est si stricte concernant l’interdiction de proférer ou d’écouter du lachon hara. Si une personne cause un tort à son prochain, alors il peut payer le dommage et réparer le tort causé. Cependant, combien d’efforts doivent être investis pour changer une image négative causée par une rumeur. A plusieurs endroits, la Torah compare la langue à une flèche une fois que la flèche est tirée de l’arc, on ne peut plus la ramener. C’est pourquoi, une personne doit être très, très prudente avec sa langue. Le pouvoir de la parole contient un potentiel si puissant, que les Sages nous enseignent que l’art de vivre dans ce monde consiste par le silence.
Histoire de nos sages
Il etait une fois deux mendiants, un juif et un non-juif allemand, qui voyageaient ensemble. Le juif dit au Gentil de faire croire qu’il etait juif pour que les juifs le prennent en pitié. Comme Pessa’h approchait, le mendiant juif apprit à son camarade comment se conduire pendant le « Séder ». Il lui parla du « Kidouch », de « Netilath yadaim », de la « Matsah » etc… mais il oublia de lui mentionner le « Maror » (les herbes amères). L’Allemand fut naturellement invite à célébrer « Pessa’h » dans une famille juive. Il attendit impatiemment tous les bons plats dont le juif lui avait parlé. Cependant, ce qu’on lui servit en premier fut une petite branche de céleri trempée dans de l’eau salée.
Il fut ensuite obligé d’attendre encore pendant la lecture de la « Hagadah » qu’on récitait en chantant. Il etait de plus en plus affamé, mais ne put rien dire. On distribua finalement la
« Matsah » : il en éprouva une grande joie, car le juif l’avait prévenu qu’après la « Matsah », on lui servirait un repas royal.
À sa grande surprise on lui tendit une branche de raifort – le « maror » ! Pensant que ce etait le tout le repas, il sortit en toute hâte, la bouche en feu… et le ventre creux. « Ah ces juifs ! » grommela-t-il, « c’est tout ce qu’ils servent après toute cette cérémonie! » Il rentra chez lui et s’endormit bientôt.
Quelques instants plus tard, arriva le juif, tout heureux et rassasie des plats succulents. »Alors, comment était-il, ton « Séder » ? » demanda-t-il. L’Allemand, tout décontenancé, lui raconta alors tout ce qui s’etait passe. »Tu es sot ! » Lui dit le juif. « Si tu avais juste attendu un peu, on t’aurait servi d’excellents plats, comme on m’en a servi ».
Il en est de même pour les méraglims il fallait de leur part un peu de sagesse afin de leur donner la force d’entendre la réponse d’Achem, (bien qu’ils la connaissent), donc en conclusion l’hommes veut bien entendre ce qu’il est près d’accepter et pour réussir, la sagesse est indispensable, en d’autres termes la maîtrise de nos passions peuvent nous donner le succès dans notre vie.