La Guémara nous rapporte une discussion entre deux écoles à propos de la position à prendre lors de la lecture du Chémâ. La première, Beth Chamaï, exigeait qu’on se mette debout pour le Chémâ du matin et qu’on soit couché pour le Chémâ du soir : elle s’appuyait sur le verset Ouvkoumékha, à ton coucher et à ton lever. Mais c’est en faveur de l’autre école, Beth Hillel, que la Halakha a été tranchée : il faut, selon elle, comprendre le sens du verset Ouvkoumékha en référence au moment où on a l’habitude de se lever – dans les trois premières heures de la journée.
En résumé, puisque la Halakha a été tranchée comme l’estimait Beth Hillel, c’est une faute de se lever pour accomplir le sens du verset Ouvkoumékha (à ton lever et à ton coucher) alors qu’on était en train de réciter le Chémâ assis. Ce serait transgresser les paroles de nos Sages et négliger les avis des ‘Hakhamim.
Cependant, si on était déjà debout avant d’arriver au Chémâ, on pourra continuer à le lire debout puisqu’on ne s’est pas spécifiquement levé pour cela. Toutefois, il est préférable de rester assis.
Références : Guémara Bérakhot ; Rabbi Yossef Haïm z.t.l dans le Ben Ich ‘Haï Parachat Vaéra Saïf 16; Rabbi Ôvadia Yossef z.t.l dans Halikhot Ôlam page 111.
Aphorisme de nos Sages
La façon de donner a plus de valeur que le cadeau.