La Mitsva de Tsédaka est importante et elle a été donnée à Avraham Avinou et ses descendants. Lorsque le prophète Daniel conseilla à Névoukhadnessar de donner de la Tsédaka afin d’être sauvé des décrets qui pesaient sur lui, Hachem lui reprocha en lui disant : « La Tsédaka a été donnée à Avraham et ses enfants et toi, tu as décidé de confier ce trésor à un impie ! »
Références : Le Midrash Rabba, Rabbi Aharon Rata z.t.l dans le Taharat Hakodech, Guémara Roch Hachana page 16b.
La Mitsva de la Tsédaka permet de réparer les 288 réparations spirituelles qui incombent chacun d’entre nous. Le Arizal précise que la récompense de la Tsédaka est très grande, même pour celui qui se préoccupe d’abord de ses propres besoins avant de donner de la Tsédaka. A plus forte raison que celui qui commence par donner de la Tsédaka avant de s’occuper de ses besoins personnels, à un mérite encore plus grand ! De plus, le mérite de la Tsédaka, comme le mérite de la Torah, ne s’éteint jamais, même pas momentanément !
Références : Rabbi Aharon Rata z.t.l dans le Taharat Hakodech.
« Lorsque des non-juifs viennent en aide à ceux dans le besoin et que les juifs n’agissent pas de même, les forces [du mal] deviennent très puissantes et en profitent pour provoquer des ravages dans le monde avec une intensité redoublée.
Elles disent aux juifs : « Pourquoi devez-vous être pires que les autres nations ? Puisque vous n’éprouvez aucune pitié et laissez les pauvres mourir de faim, nous n’aurons aucune pitié de vous ». Tous les biens et les bontés accordés par les cieux seront pris par ces anges [du mal] qui les distribueront aux non-juifs. »
Références : Rabbi Yaâkov Kouli z.t.l dans le Méam Loez – Béréchit chapitre 1,31.
La Mitsva de Tsédaka a la puissance de repousser les mauvais anges qui parlent du mal sur l’homme et annule les prières de l’ange accusateur. C’est pour cela que Rabbi Eliezer donnait toujours de la Tsédaka avant de commencer sa prière.
Le Tania rapporte qu’en donnant de la Tsédaka, on ouvre les portes pour que notre prière soit plus facilement acceptée. C’est ce qu’indique le Midrash : « Rabbi Yéhouda disait au nom de Rabbi Lévi, si quelqu’un mérite de faire de son argent des Mitsvot, il priera et sera écouté ! »
Références : Guémara Baba Batra page 6.
Aphorisme de Rabbi Nahman de Breslev
La Torah non comprise ici-bas, sera saisie dans le monde futur !