Respect des livres de Torah partie 4

Même si à l’époque des Guéonim il y avait une coutume le jour de Tichâ Béav de mettre les caissons des Sifré Torah par terre pour marquer ce jour de deuil.

Références Rabbi Yossef Karo z.t.l. dans le Beth Yossef section Orah Haïm Siman 559 Saïf 5, Rabbi Yoël Sirkiss^z.t.l dans le bait Hadach dans le même Siman, Rabbi Simha Ben Chmouël z.t.l de Vitry élève de Rachi dans Mahzor Vitri dans le même Siman, Messekhet Sofrim.

En revanche, dans notre génération, il est formellement interdit de faire ainsi.

Que nous puissions nous infliger une telle sanction plutôt que de l’imposer à la Torah.

Références Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Choul’han Aroukh siman 282 saif beth. Rabbi Mordekhaï Éliyahou z.t.l qui a œuvré à l’abolition de cette coutume.

Il y a une différence entre la sainteté des livres de Torah Orale et la Torah Ecrite (5 livres de la bible), on ne pourra pas placer un livre du Talmud ou des commentaires sur un Houmach (bible) qui est la Torah écrite, cependant le contraire est tout à fait permis.

Tous les autres livres de Torah pourront être placés les uns sur les autres à l’exception de la Torah écrite (le Houmach).

Références : Rabbénou Nissim z.t.l dans le Ran de la Guémara Méguila page 8b, Rabbi Yossef Karo z.t.l dans le Choul’han Âroukh section Yoré Déâ Siman 282 saif 19, Rabbi Moché Isserlas z.t.l dans le Rama du Choul’han Âroukh section Yoré Déâ Siman 282 Saïf 19, Rabbi Éliézer Mélamed Chlita dans Péniné Halakha Likoutim chapitre 1 Siman 5.

Aphorismes de Rabbi Chnéour Zalman z.t.l.

Il est un seul et unique moyen de faire éclater la lumière au sein des ténèbres : le don au pauvre et l’étude de la Torah.